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Game of Thrones

 

 

 

27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 09:50

prodnotes

 

Pour ce numéro, Chris Chibnall nous parle de ses deux nouveaux scénarios pour le Docteur, Amy et Rory...


 

    De nouveaux Doctor Who! Ils arrivent! Cinq épisodes plein de... et bien, de tout. Fou, sombre, drôle, haletant et émouvant - et ça c'est juste le pré-titre de l'épisode 1 de Steven Moffat!

    Écoutez, je ne dirige pas la série, donc je ne suis pas obligé de vous mentir comme Steven le fait tout le temps. Mais en l'absence de Steven - qui est soit (a) entrain de finir un scénario en retard, (b) à une cérémonie de remise de prix ou (c) les deux - ce prochain jet d'épisodes, clôturant l'histoire du Docteur et des Pond, est épique, ambitieux et comme toujours un peu dingue. Moffat ramène tous les Daleks ayant jamais existé. Un western Doctor Who de Toby Whitehouse, brillamment dirigé par Saul Metzstein (J'ai vu les premières coupes diffusées pour l'équipe et les acteurs dans le Blue-Box café aux maintenant disparus studios d'Upper Boat, le jour où Doctor Who a quitté les lieux pour toujours.) Des Anges Pleureurs à New-York, et les derniers jours des Pond.

 

    Et puis il y a mes deux épisodes: totalement différents l'un de l'autre. Ils sont nés début 2011 dans un club privé à Londres (en général quand vous rencontrez Steven Moffat à Londres, c'est dans un club privé. Ceci parce que, soyons honnêtes, il a perdu tout contact avec le commun des mortels maintenant qu'il possède les Deux Plus Grandes Séries De La TélévisionTM. Ou peut-être parce que le club est au coin de sa rue et qu'il n'a le droit de s'éloigner de son clavier que sur une courte distance.) On ne peut pas se rencontrer dans des cafés ou des pubs parce que les gens pourraient nous entendre et twitter en live les réunions pour les scénarios de Doctor Who. Cette fois nous sommes même dans une salle privée à l'intérieur du club privé parce que la dernière fois que Steven a rencontré quelqu'un dans la salle commune du club, quelqu'un a, euh.... twitté en live la réunion.

 

    La première réunion est l'une des meilleures parties du processus. Principalement parce que, en tant qu'auteur, on n'a encore rien à faire. Vous êtes là pour écouter et voir si le sujet vous attire. Cette fois, Steven a beaucoup dit le mot "blockbuster" et "une idée à mettre sur poster géant". Puis on est entrés dans les détails et il m'a annoncé le titre qu'il voulait donner à l'épisode 2. J'ai regardé par la fenêtre, pour faire croire que mon cerveau d'auteur commençait à travailler. Mais en fait, tout ce à quoi je pense c'est "C'est brillant! Comment on va faire ça? On ne sera jamais capable de faire ça. Est-ce qu'il est vraiment entrain de me demander de faire ça?" C'est une réunion étrange, Steven continue à utiliser le mot "Enorme" et "grandiose" et Marcus Wilson, au lieu de calmer Steven, semble approuver de la tête. Je m'en vais, avec juste le titre de l'épisode et un accord pour écrire celui-ci et un autre, avec une impression d'avoir été l-opposé-d-agressé.

    Elles sont super, ces premières réunions.

 

    De là tout ce que j'ai à faire c'est de transformer un titre en épisode. Facile! Euh, enfin, comme vous l'avez lu un million de fois ici, écrire pour Doctor Who n'est pas comme écrire n'importe quoi d'autre, que ce soit pour la télé ou autre. Beaucoup plus exigeant, sur le plan technique, de l'imagination et de la logistique, que quoi que ce soit. C'est impossible et excitant, douloureux et palpitant. Parce que vous écrivez pour Doctor Who et que pendant un temps, tant que ça correspond au titre de la série, l'opinion des autres, ce qui d'après eux doit ou ne doit pas être fait dans Doctor Who, n'a pas d'importance. C'est hors sujet: l'épisode appartient à l'auteur à ce stade. Vous pilotez le vaisseau, vous devez faire vôtre la série, définir le monde, les personnages, l'histoire, le ton. Quand tout va bien, c'est la meilleure des sensations. Mais d'autres jours feront fondre votre cerveau, alors que le Docteur comptera sur vous pour résoudre le problème dans lequel vous l'avez placé.

 

    Et pendant tout ce temps, dans un coin de votre tête, vous savez que pas si loin dans le futur, vous devrez vous asseoir en face des acteurs pour le readthrough. Un autre grand moment dans le processus: quelques uns des meilleurs acteurs avec qui vous pourriez espérer travailler, qui donnent vie aux mots.

    Mais encore une fois, les readthroughs pour Doctor Who - ils ne sont pas comme ceux des autres séries. Le cercle intérieur de tables au milieu de la pièce, avec l'auteur, les producteurs, le réalisateur et les acteurs. Mais c'est le cercle extérieur  qui rend un readthrough de Doctor Who différent. On y trouve 57 personnes différentes du service Marketing au service international en passant par les Comics et les Images (incluant le charmant Jason Baron, un homme que j'ai vu pour la dernière fois il y a plus de 10 ans alors qu'on participait tous les deux à une tournée dans les théâtres britanniques dans un spectacle incluant les deux managers d'équipes de foot Malcom Allison et Tommy Docherty. Aujourd'hui, 13 ans plus tard, on travaille tous les deux sur Doctor Who - il dirige la Campagne Photo, et je suis l'auteur. Pour moi non plus ça n'a aucun sens). Mais les yeux de ces 57 personnes sont braqués sur vous alors que le readthrough commence: tous se demandent: c'est un bon?

 

    D'autres chouettes moments: le premier jour de rushes. (Quel casting!) La réunion de la première semaine. Un edit dont les gens semblent satisfaits. Un sms de Caro Skinner (alors que j'écris ceci) disant qu'elle est dans le studio musique avec Murray Gold, et attends d'avoir entendu la musique. Un e-mail de Steven demandant qu'est-ce que tu en penses qui on a [EDITE] pour faire [EDITE]. Oui, s'il te plait!

 

    Et puis un autre épisode: totalement différent de l'épisode 2, rempli de Pond - le dernier readthrough des Pond, avec Matt et Karen et Arthur qui arrivent tout droit d'une séance photo, encore en costumes, mangeant des fish&chips tout en lisant. Et au beau milieu, Matt qui s'arrête pendant une petite scène pour dire "Attendez. On a vraiment [EDITE]?". Oui, vraiment.

 

    J'essaye de vous parler de ce qu'il y a de meilleur à être impliqué dans le processus. Mais en fait, c'est juste l'ensemble. Je pars écrire mes propres histoires, travailler avec d'autres gens. Mais cette équipe, ces gens, travaillant pendant un nombre d'heure fou, plaçant tout leur argent sur la série, faisant de ces colossales idées une réalité. Ils sont vraiment les meilleurs du milieu. Doctor Who revient sur vos écrans bientôt. Plus énorme et plus fou que jamais. Ca vaudra toute l'attente.

 

    Promis.

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