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Game of Thrones

 

 

 

16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 18:28

 

(Globalement, ce qu'on ressent à la sortie de l'épisode, c'est cet amour irraisonné qu'ont les auteurs pour la presse écrite )

 


Pour l'ambiance, les 2 thèmes cultes de la série. C'est pas comme si ça faisait un an et demi que j'avais le 2e dans la tronche.

 

 

 

 

Admirez un peu mes références, le two sides of a same coin me vient tout droit du grand Dragon de Merlin (qui l'a lui-même piqué ailleurs de toute façon): Si Sherlock et Moriarty sont les deux faces d'une même pièce, alors c'est aujourd'hui que l'on tire à pile ou face. (sinon y a aussi facilement moyen de caser batman et le joker, pourquoi pas. Gandalf et Saroumane. Will Schuester et Sue Sylvester (laissez-moi 5 minutes et je recaserai toutes les séries de la CW dans la foulée))



So, Penny in the air....

 

 

...Et en premier choit un titre. The Reichenbach fall. Fort jolie pirouette, un s disparait et les chutes de Reichenbach devenant la chute de celui que l'on surnomme Reichenbach. Histoire de nous rappeler dès le départ que ces gens ont un vrai don pour utiliser le matériel fourni par l’œuvre originale.


L'année 2011 n'a pas été des plus glorieuses pour Steve Thompson et pourtant je ne m'inquiétais pas plus que ça puisque vu l'importance de l'épisode, j'imaginais bien que la copie serait minutieusement revue par la haute autorité supérieure. Je n'ai par contre pas toujours été très fan de la réalisation, surtout au niveau de certaines transitions franchement surchargées. D'un autre côté, elle est très bien utilisée comme clé pour "le saut final", nous rappelant comme Watson ne regarde définitivement pas assez avec ses yeux et beaucoup trop avec ses émotions.

Et j'ai beaucoup aimé la scène complètement décousue et à la temporalité variée de Moriarty buvant le thé chez Sherlock. Ca souligne tout d'abord la folie de Moriarty, mais ça nous fait aussi perdre nos repères, à nous petits téléspectateurs lambda, accentuant ce léger sentiment d'exclusion que l'on ressentirait en étant coincé entre le génie numéro 1 et le génie numéro 2: on ne doute pas qu'une partie de la conversation nous échappe complètement et qu'on est tellement à la remorque qu'on se rend à peine compte que l'on subit l'équivalent intellectuel du verre de trop qui nous fournit la fatale demi-seconde de temps de réaction supplémentaire.
Et comme souvent, la clé finale de l'épisode est donnée dès cet instant. Les êtres proches d'un homme sont sa plus grande faiblesse, nous dit Moriarty. Avant d'enchaîner avec sa question: as-tu trouvé quel était le dernier problème?


Enfin, l'ensemble dépote méchamment tout de même. C'est presque une mauvaise chose d'avoir Sherlock en janvier. Ça plombe un peu le reste de l'année What a Face .


Je me doutais que l'on aurait ce genre d'introduction. Vu que la pseudo mort de Sherlock à Reichenbach est peut-être le spoiler le plus éventé de toute l'histoire de la fiction, autant pour l'ouverture miser sur l'émotion plutôt que sur le suspens. Et tant qu'à faire, ça permet aussi de remettre tout le monde sur un pied d'égalité, entre ceux qui connaissent Le Dernier Problème et ceux qui sont restés absolument hermétiques à Sherlock Holmes en dehors de la série ( y a bien un quelqu'un dans le monde qui ne savait pas que Reichenbach, en allemand, ça voulait dire " Richard Brooks Holmes il a fait plouf" geek ).


Parlant de ces choses que tout le monde sait, joli chapeau Mr Holmes Very Happy. J'adore quand les séries s'amusent à shooter dans le quatrième mur et Sherlock se prête régulièrement à ce genre de connivences avec le public. Pour cet épisode, je m'inscris au fan club de "it isn't a deersalker hat. It's a Sherlock Holmes hat". Levez la main tous ceux qui connaissaient le vrai nom des "casquettes à la Sherlock Holmes" lol!

Autrement, j'ai posté la semaine dernière en commentaire sur un  forum "j'espère avoir une jolie danse entre les Holmes et Moriarty", et j'aurais dû me douter que le petit Jimmy me prendrait au pied de la lettre et se mettrait à valser devant les joyaux de la couronne Rolling Eyes . Mais quel bonheur de pouvoir se goinfrer de Moriarty cette semaine (heureusement notez parce que ça va être un peu plus compliqué à l'avenir xD). Et après toutes ces séries ou tout le monde se prend au sérieux, ça a quand même quelque chose de jouissif de voir un taré sous une casquette ridicule foutre la ville à sac en cliquant sur l'icone d'un petit cochon lol! .
Et puis on le savait déjà depuis la saison 1, mais Andrew Scott est assez exceptionnel dans le rôle. Il nous propose une "folie subtile" (ça veut rien dire, faites semblant) et passe d'un registre à l'autre avec la facilité d'un gosse en plein jeu de rôles dans la cour de l'école (si si c'est un compliment, y a pas meilleur acteur qu'un gamin qui joue à spiderman contre le Super-Bouffon à la récré). J'ai été particulièrement bluffée par la scène dans l'apart de la journaliste, où on ne voit rien d'autre que son regard changer du tout au tout dès que la blonde tourne la tête et que seul Sherlock peut le voir. Brillant.

Et la 2e perle de cette scène a été Watson, qui démarre au quart de tour dès que l'on touche à son copain et qui apporte indirectement de l'eau au moulin de la journaliste en se mettant aussi vite à brailler - on n'est rarement super sûr de la fiabilité de ce qu'on avance quand on démarre la défense aussi violemment. Parce qu'aussi fort que Watson puisse dire à Sherlock qu'il n'a jamais douté une seule seconde, il doit bien y en avoir eu une, de seconde, au fin fond du dedans de lui, où il a entendu les voix du doute. Je veux bien croire qu'au bout de cette seconde il ait choisi de ne pas les écouter, mais il les a forcément entendues. Même en tant que spectatrice, ayant donc vu toute la partie cachée de l'histoire, j'ai dû avoir une demi-micro-seconde de doute à un moment donné geek (ok, si je suis 100% honnête, c'était même probablement un peu plus que la demi-micro-seconde. Cet épisode arrive à nous coller des instants de doute même en ayant vu Moriarty agir en coulisses)
Mais au bout du compte, Watson reste Watson, plus fidèle qu'un labrador et avec une vraie capacité à suivre son instinct plutôt que le bruit de la foule (en ça il nous bat à peu près tous si on est honnête avec nous-même. Watson est un génie aussi dans son registre).
On soulignera quand même tous les efforts qui ont été fait pour aboutir à enfin voir Sherlock et Watson se promener main dans la main lol! (quand on décide de passer au stade supérieur de la métaphore, les menottes c'est toujours efficace xD).



Mais tout de même, le plus triste dans le fait qu'on n'ait que 3 épisodes, c'est que c'est au moment où on commence à prendre le pli et à se faire à la manière de penser de la série (et donc à deviner des trucs et à se sentir intelligent. Même si on ne devine que les détails périphériques xD) que ça s'arrête.
Entre autres choses, j'avais Molly. Les 2 fois.
La première lorsque Holmes tique en l'entendant dire qu'elle ne sert à rien. Forcément, en disant ça elle se rendait instantanément indispensable pour la suite, et vu qu'elle est quand même un peu légiste et que Holmes, avec son allure de Time Lord un 22 avril 2011, devait déjà cogiter à quelle serait son issue de secours une fois passée l'heure du décès. Je savais donc depuis un moment quel service il allait lui demander en allant la trouver.
La deuxième lorsque Moriarty énumère les potos à Sherlock et zappe allègrement Molly. Les yeux de Sherlock soulignent bien l'importance de l'omission, on ne peut que comprendre qu'elle est effectivement une partie de la faille dans le plan de Moriarty que Sherlock prévoit d'exploiter. (Cela dit, si j'avais envisagé que le corps supplémentaire pour le numéro de voltige et la mise en frigo serait éventuellement celui du dit Moriarty (et je vais considérer que c'est le cas jusqu'à preuve du contraire), je n'avais pas pensé qu'il pourrait être déjà mort au moment de dégringoler What a Face (je sais, c'est cruel, je l'imaginais être balancé vivant. Faut dire qu'il faut s'appeler Moriarty pour aller jusqu'à cet extrême pour gagner une partie qui pour lui n'a pour enjeu que... le fait de gagner la partie) ).
Par contre j'ai eu l'air bête avec le code magique "sésame ouvre-toi". Parce que j'ai compris assez rapidement que le code n'avait pas été planqué dans l'apart mais dans la tête à Sherlock, et que c'était après ça que courraient les tueurs de la rue. Et moi de m'énerver toute seule contre ma télé, mais que t'es nouille Sherlock, m'enfin, c'est évident!!! Et voilà que la ptite fouine me rie au nez en même temps qu'à celui de Sherlock: pauvre truffe, y a pas de code magique!!! ... Oups Embarassed . (Bon d'un autre côté les 2 Holmes se sont fait berner aussi. Pi moi au moins j'y ai pas cru au point de sacrifier mon frère silent )

Mais après tant de courses poursuites, de suspens haletant et de vols plannés, faudrait pas croire que Sherlock n'est pas aussi une série capable de vous faire pleurer. Et m*rde, j'ai été retournée comme un gant par le discours de Watson devant la tombe de Son Ami. Y a-t-il supplique plus déchirante qu'un simple "please don't be dead, just stop it"? Une part de lui le pense sincèrement. Une part de lui sait Sherlock capable d'avoir monté un coup pareil et d'avoir ce choix d'arrêter d'être mort. Mais pour une autre part de lui, tout ça est on ne peut plus vrai. Et ça n'est que douleur. C'est d'autant plus pénible qu'on sait que cette douleur pourrait cesser si seulement, après ces mois passés auprès du maitre, il avait fini par simplement apprendre à observer. Alors il aurait vu celui qui se dressait là, si près de lui que c'en est cruel pour chacun d'eux. Il aurait vu le visage de celui des deux joueurs qui a finalement gagné la partie...

 

 

... and this is where the penny drops.

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13 janvier 2012 5 13 /01 /janvier /2012 18:02

(Vous en faites pas, dans 2 jours c'est fini)

 

J'aime beaucoup les fanvids. Je fouine sur youtube, savoure les vidéos de mes vidders préférés, reste baba devant certains chefs d'oeuvres. Il y a quelques années, on croisait peu d'effets sur les vidéos. Aujourd'hui elles sont blindées d'effets spéciaux, de colorings et autre textures... et c'est beau. Mais parfois, c'est aussi un pretexte pour masquer un manque d'âme dans l'histoire racontée.

Et voilà qu'un nouveau challenge court parmi les vidders, celui de faire un montage sans effets. Sans coloring. Sans transition spectaculaire. Sans effet de ralenti ajouté.... n'est autorisé que le remontage des images bruts, et les fondus vers le noir. Et d'un seul coup, on redécouvre le monde des fanvids...

 

Cette vidéo fait donc partie du  challenge "no efffects" de So yo think you can vid. Et elle est de Nyah, que j'aime toujours autant.

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 13:58

aaah Baskerville. Coïncidence, j'ai retrouvé y a pas longtemps mon édition imposée par le collège lors de la lecture scolaire (même que les coïncidences, ça n'existe pas. Sauf s'il s'agit d'un lapin fluo qui atterrit par hasard dans la boite mail de Sherlock)

 

 

Et voilà, je retrouve face à Sherlock ma situation post saison 1. En fin de compte, il n'y a que pour le 2.01 et dans une moindre mesure le 1.01 que j'ai complètement partagé l'enthousiasme général. Ça ne veut pas du tout dire que je n'ai pas aimé le reste, j'aime, bien sûr, et beaucoup même, mais à l'évidence je suis un peu moins emballée que d'autres. J'ai mis un peu de temps à l'admettre parce qu'il y a des coins où si on ose suggérer qu'on peut ne pas aimer Sherlock plus que la vie même, on se fait lyncher sans cérémonie. Et même aujourd'hui j'ai cette impression de devoir m'excuser de ne pas aimer autant que ça, alors que pourtant, j'aime, quand même!!

Enfin donc, voilà le 2.02, que j'ai aimé, mais sans en sauter si haut que j'en ai percuté le plafond, et ce même s'il m'a fallu m'y prendre à 2 fois pour le voir en entier (mais c'est pas une référence, j'ai une capacité d'attention qui ferait peur à Doris dans Némo). Je partais modérée, évidemment, parce que Gatiss, et comme l'ont déjà entendu 100 fois les gens qui me connaissent, Gatiss l'acteur je signe des deux mains, mais avec l'auteur on s'entend un peu moins. La bonne nouvelle c'est que c'est toujours le cas après cet épisode donc je vais à priori le répéter au moins encore une fois lors de son prochain passage côté plume lol! .

 

 

 

Je vais commencer par évacuer ce qui m'a un peu dérangé:
- on a déjà un rythme bien plus lent, orné de tout un tas de jolis plans qui ravissent les amoureux de l'esthétique mais qui sont assez fatals pour les gens qui comment moi décrochent à la vitesse de l'éclair (Doris, vous dis-je). Et un peu moins de répliques percutantes aussi. Il y en a, je sais bien, mais je suis gourmande, j'ai été trop bien habituée à en avoir plus que ça.
- et on a surtout un tas de petits détails qui font négligés. Si j'avais regardé l'épisode avec un calepin (je fais ça d'habitude, là que je l'ai pas fait je me sens perdue lol) j'aurais pu relever une petite liste d'exemples mais là de tête il ne m'en revient qu'un ou deux, tel Russell Tovey (hum, j'ai oublié son nom dans l'épisode xD) qui croit dur comme fer au fait qu'une grosse bestiole sanguinaire rôde la nuit à deux pas de sa porte et réussi quand même à s'endormir devant une gigantesque baie vitrée. Sans être psychologue, ça me paraît assez curieux comme phénomène. Déjà qu'à priori un être humain standard aura du mal à s'endormir en tournant le dos à une porte ouverte sur l'extérieur même sans grosse bestiole... Et être réveillé par un allumage inexpliqué des lumières ne l'affole pas plus que ça puisqu'il s'en retourne aussitôt à sa tv. Je sais que ça peut sembler idiot de s’arrêter à ce genre de choses, mais il y a eu pas loin d'une 10aine de petits points comme ça qui mis à la queue leu leu donnent une impression de manque d'application dans les finitions, surtout quand ils arrivent après un premier épisode qui était justement particulièrement bien taillé à ce niveau là.
Un autre exemple vient de me revenir: le mot de passe du scientifique (ah non, le major. C'est pire). Même en n'ayant rien de particulièrement top secret nul part, mes mots de passe sont tous au minimum alphanumériques. Mais qui sait, si j'abritais des dossiers aussi dangereux que top secrets, je me rabattrais peut-être sur le nom de mon chat ou sur ma couleur préférée.

Je me répète, je sais que je donne l'impression de chipoter pour des détails, mais ils sont importants, et encore plus particulièrement dans une série comme Sherlock qui bâtit justement le gros de ses intrigues sur tous ces petits détails.


Mais oui, il y a aussi du bon, bien sûr. Outre le presque orgasmique "Once you rule out the impossible, whatever remains, however improbable, must be true" , on jongle toujours très bien entre l'histoire originelle et la remise en contexte actuel. J'ai beaucoup aimé le coup du brouillard, d'autant qu'il menaçait de devenir lourdingue donc la révélation est tombée à point nommée Laughing . Mais vraiment, je ne l'avais pas vue venir cette fumasse, même si la drogue m'avait déjà effleuré le chignon (disons qu'au départ, partant du principe qu'on n'était pas dans une série SF-Fantastique ( What a Face ) et parce qu'on a beaucoup de spots et de projecteurs, je misais sur un genre d'effet d'optique. Les tremblements de Sherlock ont fait émerger l'idée de la drogue (fallait bien qu'il soit drogué pour être dans un tel état pauv'tit père silent ), même si je l'ai écartée rapidement en me disant qu'il l'aurait senti d'une manière ou d'une autre si sa chimie interne avait été modifiée. Puis est venue l'adorable scène du café dans laquelle l'insistance de Sherlock à s'assurer que Watson boive bien sa tasse m'a fait tiquer et a ramené la drogue sur le tapis. Tout en gardant un oeil sur les projecteurs, sait-on jamais What a Face )


Evidemment, on pouvait s'en douter au titre, c'était un peu la St Watson dans cet épisode. Il ne deviendra peut-être pas l'enquêteur de l'année mais il pourra à vie se vanter d'avoir eu l'incroyable talent d'arracher des excuses à Mr Holmes cadet. Certes, elles étaient un peu pipées par un sucre en trop dans le café mais tout de même, ça s'applause cheers . Evidemment on peut se demander quel est la part de manipulation dans la démarche de Sherlock, cela dit il y a un autre moment presque encore plus révélateur pour moi: tout à la fin Sherlock expose à Watson la différence entre un cerveau aussi évolué que le sien et un cerveau aussi attardé que celui de son ami. Suite à quoi il ajoute "you know what I mean". Et ce qu'il dit là, c'est que non seulement il a conscience d'avoir dit quelque chose qui pourrait être un poil blessant (c'est déjà une nouveauté en soi lol), mais surtout qu'il ne veut justement pas que Watson l'interprète comme ça. Certes il dit rarement ce genre de choses dans le but premier de froisser, mais si ça froisse quand même en général il s'en fout. Sauf si c'est à Watson qu'il s'adresse. Je crois que c'est ça finalement, la version la plus proche des excuses qu'il connaisse, et j'ai du coup trouvé ces quelques mots presque plus forts encore que le "I only have one friend" qui, sans dire qu'il n'était pas pensé, était un peu forcé par le contexte (mais malgré tout fort mignon :mdrgreen: ).

Quant à la scène finale, bien sûr elle interpelle, mais bien sûr elle est bien trop avare en information pour qu'on puisse vraiment en tirer quelque chose. Comme elle arrive après une heure et demi de manipulation mentale (en quelque sorte), et vu la déco de la cellule de Moriarty, je suis partie dans l'idée que le Moriarty fraîchement relâché avait lui-même été conditionné mentalement par Mycroft pour... faire un truc en rapport avec Sherlock, but who knows what geek

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 19:33

A la base, je voulais attendre la fin de la saison pour groupir les 3 épisodes .Et puis finalement me connaissant, je me suis dit que c'était tout à fait possible que j'ai la flemme d'écrire sur les 2.02 et 2.03 alors autant poster le 2.01 maintenant . Et puis surtout il me fallait une excuse pour poster la version la plus propre que j'ai pu trouver du thème d'Irène love( et dans la foulée j'élargis un peu mon champ de hors sujet comme ça)

 

 

Il faut que je vous avoue une chose, que ça reste entre nous: j'ai beaucoup aimé la saison 1 de Sherlock. Vraiment. J'ai pris beaucoup de plaisir à la voir, mais aussi à la revoir. Je n'aime pas les séries policières, mais Sherlock est une série de sociopathe, c'est tout à fait différent laugh2-100215. Cela dit, en voyant l'enthousiasme général, je me suis dit plusieurs fois que je ne l'aimais peut-être pas autant. Je ne l'aimais pas à ce point. J'étais d'accord pour dire que c'était une excellente série, au point peut-être d'en faire un remue-ménage, mais pas un aussi gros. Enfin, je suis sûrement la seule à me comprendre mais peu importe puisque tout ça c'était juste pour en arriver là: maintenant que le 2.01 est passé, j'ai enfin l'impression de pouvoir l'aimer comme il faut: cet épisode mérite qu'on fasse bien plus qu'un remue-ménage. Il mérite d'en faire une bringue au point de faire de l'ombre à Ibiza 113-80ccb (mais après l'épisode, la bringue, pas pendant. Parce que ça consomme méchamment en neurones cette affaire là kaput)

 

 

~ Sherlock 2.01: A Scandal in Belgravia


lovelovelove


 

 

Hum, effet imprévu, je me suis marrée comme une baleine pendant 2 bons tiers d'épisode. Pas que Sherlock soit sensée être la série la plus déprimante de tous les temps mais de là à rire autant, je m'y attendais pas lol! (je crois que le plus gros reste la déjà culte scène dans le salon de Buckingham. Mon cœur balance entre le "voilà la reine" au moment de l'entrée de Mycroft ou bien l'aîné qui court après le cadet en braillant "tu vas rencontrer la plus haute autorité du pays, steuplait, enfile ton futal!" )

 

 

Mais sinon, quand même, wouaouw, ça envoie du lourd. Un peu bizarrement sur la forme, ça arrive plus par jets que de manière régulière, et l'épisode a cette originalité de ne durer qu'une heure et demi pour nous mais des mois et des mois (voire plus d'un an?) pour les personnages. Et l'on a donc tout loisir de constater comme ils changent, si peu, si subtilement, mais quand même... le duo de tête devenu un vieux couple a immanquablement fini par déteindre l'un sur l'autre, Sherlock s'humanise tout doucement pendant que Watson a été reprogrammé en extension de la machine silent

Et puis... il y a Irène. Les seuls souvenirs précis que je gardais d'un scandale en bohème, c'était Watson qui frappe Sherlock au visage et l'enfumage de la maison pour trouver les photos. Mais je me souvenais très bien du mélange de sentiments qu'avait provoqué en moi Irène.
Et sans dire que j'avais peur, parce que je fais - toujours, quoi qu'il arrive - confiance à Moffat, j'avoue que j'étais assez curieuse de voir comment ils allaient traiter LE sujet. Parce que niveau personnage quand même un poil complexe et sur lequel l’œuvre nous fournit pourtant fort peu d'éléments finalement, Irène Adler, c'est un peu la palme du pompon.
Et leur Irène est comme elle doit être: elle est fascinante. Elle est d'une classe folle, et elle a ce truc en plus que Sherlock n'a pas, cette sensualité affûtée qui ne peut appartenir qu'à une femme.
Bien sûr, support visuel oblige, on voit Sherlock et Irène se tripoter allègrement mais si beaucoup avaient peur du traitement qui serait fait de la "relation" Alder/Sherlock on sent quand même que non, ça n'est pas la même danse que celle du commun des mortels; ce qu'il y a entre eux est certes bien plus qu'une simple attirance charnelle, mais cette fascination de deux esprits qui se reconnaissent arrive à être présentée au spectateur à la fois comme une évidence et comme quelque chose qu'il ne pourra pas cerner tout à fait parce qu'elle reste inaccessible à un esprit aussi... Primitif que celui de quelqu'un de... normal What a Face .

 

 

D'ailleurs, en parlant d'inaccessible, je me suis sentie très con quand Sherlock fini par trouver le mot de passe du portable, c'est juste super évident quand on le voit écrit sur l'écran laugh
Par contre ils ne m'ont pas eue avec la scène finale, mais je ne pense pas que le but était de m'avoir vu la balise grosse comme un phare qu'ils avaient mis quelques minutes plus tôt (spoilers, surlignez) (quand Mycroft dit qu'il est certain qu'elle est morte, qu'il n'y aurait que Sherlock qui pourrait le tromper sur ce point... c'est plié, on sait que Sherlock l'a trompé sur ce point). Mais j'ai aimé que Sherlock accepte le mensonge de Watson. C'est Sherlock, il ne peut pas s'empêcher de l'ouvrir et de faire le coq quand il sait quelque chose. Mais là, il se tait, parce que c'est Watson, et parce qu'il sait que le but était de le protéger lui, et que ça fait partie des choses qui ont changées en lui: il a acquis assez de maturité affective pour le comprendre et l'accepter. Il n'aurait pas pu dans la saison 1.

Enfin, globalement j'ai donc beaucoup aimé cette loupe posée sur les protagonistes, anciens comme nouveaux; j'ai adoré avoir plus de Mycroft et d'échanges Sherlock/Mycroft, et je me suis délectée des (trop courtes) incursions de cet adorable petit psychopathe de 12 ans et demi qu'est Moriarty What a Face
Et je n'ai absolument pas eu le moindre regret à ne pas retrouver la forme "traditionnelle" de l'enquête policière (tellement prononcée que je l'avais complètement oubliée au moment où Mycroft monte dans l'avion pour nous faire un petit récapépétatif Embarassed ). Cela dit, je ne doute pas qu'on va la retrouver bien vite, cette formule...


And last but not least, outre une très belle esthétique globale, on a foultitude de plans drôlement recherchés dans cette épisode. L'angle de vue lui-même fait bien souvent partie de la narration, c'est très intéressant. Le premier exemple qui me vient en tête n'est pas forcément le plus significatif mais c'est celui devant lequel je me suis le plus arrêtée sur le moment: dans cette pièce sont réunies les 2 personnes les plus intelligentes du pays, et peut-être même de tout l'occident... Ainsi que le petit Sherlock, qui a beau faire tout ce qu'il peut pour rester au premier plan, le focus s'en bat les steaks lol!

 

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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 17:52

http://images.wikia.com/tardis/images/8/8c/Dead_Air.jpg

 

"Hello, I'm the Doctor. And, if you can hear this, then one of us is going to die."

*****

 

Le moins qu'on puisse dire, c'est que ce livre n'hésite pas à exploiter son format audio. Pas de musique, pas de bruitages "juste pour l'ambiance", mais des effets sonores intégrés à l'histoire (et maudits de mes oreilles parce qu'un larcen qui se pointe sans préviendre quand on écoute à l'oreillette, ça fait mal xD).

 

Mais surtout, le livre lui même est présenté comme une archive sonore. C'est d'ailleurs une animatrice radio de la BBC qui ouvre le bal, nous annonçant que ce que nous nous apprêtons à entendre provient de bandes miraculeusement découvertes au fin fond de la mer et restaurées avec soin par les équipes techniques de la station. Mais que, attention, il risque d'y avoir des variations dans la qualité sonore du document (et pour le fait, y en a, mais plus pour l'effet de style qu'autre chose, ça ne vient jamais parasiter la compréhension).

Le fameux document d'archives est lancé, et c'est un journal de bord audio. Celui d'un homme dont on ne sait rien, et qui après nous avoir annoncé que nous allions bientôt mourir, nous raconte une bien curieuse histoire. Cet homme se fait appeler le Docteur.

 

Et donc, toujours histoire de faire son original, l'histoire est racontée à la première personne puisque c'est le Docteur qui nous cause. Ce qui, pour peu qu'on veuille bien faire un petit effort d'imagination au départ, a un pouvoir immersif assez convainquant. Et on finit même par être en quelque sorte plus ou moins acteur de l'histoire, ce qui est carrément chouette (ou pas, vu que ça risque de nous coûter la vie xd-efe1a)

Cependant, parce que c'est le Docteur qui cause à une machine (un magnétophone en toute logique), il n'est pas forcément aussi exubérant qu'on en a l'habitude. C'est assez logique vu qu'on bondit rarement dans tous les sens quand on se prête à ce genre d'exercice mais c'est un changement qui peut déplaire (dans mon cas ça passe impec puisque comme je l'ai dit, je me suis vraiment prêtée au jeu, j'ai vraiment imaginé le Docteur assis, son bidule enregistreur à la main, entrain de raconter le bazar. Et il a parfaitement le ton qui va avec l'image, et ce n'est forcément pas le même que quand il se met à faire des sauts de cabri autour de Donna, par exemple )

 

Enfin, toujours dans l'optique de profiter à fond du format, le monstre de la semaine... dévore les sons. Et les manipule. De tout un tas de façons qui permettent encore et toujours d'utiliser la large palette de possibilités offertes par le format audio.

 

 

- In this room we've got the Holy Trinity of Hope, Faith and Pop. Nothing in the world can stop us now!

-  So it's non-stop music on Radio Bravo!

 

 

Le Docteur qui nous cause toujours (à nouuuuss!!!) nous parle des gens qu'il a rencontré sur ce bateau hébergeant une radio pirate au beau milieu des années 60; et en particulier de Leila, que j'ai adoré. Outre son fabuleux accent écossais xD, la demoiselle ne s'étonne de rien et a un sens de la répartie assez délicieux. Sans compter que loin d'être perturbée de se retrouver coincée avec un homme qui voyage dans l'espace, elle en profite pour poser toutes les questions indispensables du genre boit-on du thé dans l'espace et y a-t-il moyen d'y trouver des grilles pain (voui, mais là haut on appelle ça des Cylons)

 

L'histoire est sympa sans être extraordinairement hors-norme, et le monstre est plus intéressant qu'effrayant. J'ai deviné une bonne partie de la chute assez tôt, mais je pense que c'est principalement parce que c'est dans les grandes lignes la même que dans le quick read que j'ai lu il y a 2 semaines xd-efe1a.

Mais l'expérience en elle-même vaut vraiment le détour et j'ai adoré vivre une aventure de cette façon. Je crois que si je devais n'en conseiller qu'un seul à quelqu'un qui n'a jamais tenté le DW audiobook, ça serait celui-là.

 

 

"One day, someone will play this recording through to the end, and then..."

 

 

Commander sur Amazon

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:03

Un ptit jet sur the Wedding of River Song dans la galerie, à voir en cliquant sur l'icone ci-dessous

 

http://img.over-blog.com/100x100/4/53/68/81/Doctor-Who/Saison-6/613-The-Wedding/afamyav.jpg

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 11:07

http://ecx.images-amazon.com/images/I/51tYBg9FwUL._SS500_.jpg

There was something dangerous here, of that he was certain, and in retrospect wandering around wet cliff tops in the dark in pursuit of a vivious monster wasn't the most sensible decision he had ever made.

****

 

Au départ, je m'apprêtais à râler: c'est vrai quoi, alors que le budget effets spéciaux des livres est illimité, pourquoi est-ce qu'ils sont quasiment tous aussi... et bien, terre à terre?

Mais en fait, vu que j'ai aimé le bouquin, je vais passer du rouspétage à la simple remarque (et dans la lignée, pourquoi-faut-il-toujours-que-Rose-et-le-Doctor-soient-séparés, et je sais pas qui a choisi les photos de David et Billie pour ce nouveau set de 3 bouquins, mais elles.sont particulièrement moches) 

 

Le Docteur et Rose atterrissent dans un coin pommé au fin fond du pays de Galles (ça, c'est chouette) alors qu'un pêcheur vient d'être tué par une grosse bêbête marine. Ils découvrent rapidement que les grosses bêbêtes ne manquent pas dans le coin et que les habitants locaux se sont ma foi tout à fait accommodés de la chose. Et que leurs enfants sont terriblement sujets aux cauchemars (tu m'étonnes).

S'ensuivent un phare qui n'est plus en fonction et qui s'allume pourtant mystérieusement, un presbytère bien glauque ou vivent reclus une bande de vieux sous la houlette de Nathaniel Morton, le papy en chef; des tunnels, des méchantes bestioles, toute une marmaille, le fantôme d'un petit garçon, une vieille foldingue, et un ptérodactyle. Et un canard.

 

Et donc moi, j'ai aimé.

 

J'ai aimé mais j'ai trouvé Rose d'une inconscience rare quand elle se voit confier la vie d'une gamine de 8 ans. Pour ce que j'en sais, à choisir entre lâcher une enquête en cours pour ramener une mioche saine et sauve à ses parents ou laisser la môme seule dans une forêt remplie de monstres en pleine nuit juste pour pouvoir poursuivre la dite enquête qui, au moment des faits, n'était pas vraiment à une heure près, je suis pas tout à faire sûre que la Rose que l'on connaît et celle du bouquin auraient choisi la même option. Et pourtant, à d'autre moments, Rose témoigne d'une tendresse qui lui ressemble bien envers Ali (la môme en question). Heureusement du reste, parce qu'à elles deux elles occupent une bonne partie du livre et volent un peu la vedette au Docteur.

 

J'ai aimé que pour une fois, on ne devine pas le contenu des 200 dernières pages une fois arrivé à la 50e. J'ai aimé être surprise jusqu'au bout, j'ai aimé le rythme soutenu et le fait que l'intrigue soit régulièrement relancée par l'ajout d'un nouvel élément, j'ai aimé le côté spooky de l'endroit, la maison toute pleine de mystères (depuis American Horror Story je suis fan des maisons mystérieuses).

 

 

Par contre j'ai moyennement aimé les aliens qui n'apportent pas grand chose de nouveau au bestiaire du Whoniverse. On aurait pu faire pareil avec des bidules qui existaient déjà, ça serait très bien passé et ça aurait économisé de l'énergie à tout le monde.

 

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24 décembre 2011 6 24 /12 /décembre /2011 14:48

Yep, c'est l'anarchie totale dans les PN. On rangera l'année prochaine

 

 

prodnotes Steven Moffat - Le grand patron de Doctor Who! - répond à vos questions de Twitter pour le DWM

 

 

Ok, parfois je ne sais pas ce que vous voulez entendre - vous avez remarqué? Non, stop, ne criez pas tous en même temps. J'ai fais des progrès! J'ai exploité les merveilles des temps modernes. Twitter! Oui, twitter, même les vieux bonshommes comme moi savent ce qu'est un médium social - c'est comme socialiser avec des gens, mais sans la socialisation et sans les gens. Et cette fois, plutôt que de deviner ce que vous voulez savoir, j'ai pris les devants et j'ai demandé.

Donc voici quelques question venues deTwitter. (Ouais, dans la rue avec les gosses, moi!)


 

@NMatthews68:Comment le Docteur peut-il passer de la légende universelle à l'ombre silencieuse?

Et bien, attendez de voir - ça ne sera peut-être pas si simple. Quoi qu'il a toujours flirté entre les deux en quelque sorte, n'est-ce pas? Certaines semaines - en général quand il y a un vieil ennemi à affronter - il est l'immense légende. Et dans l'épisode suivant il est un étranger loufoque qui se promène dans le temps, se taillant la route jusqu'à la porte. L'une des grandes forces de Doctor Who est qu'il peut être les deux, sans aucune contradiction. Je suppose que ce que je trouvais intéressant (et il semble que je ne sois pas le seul) c'était de voir ce qu'un vagabond agité et inconscient ferait en se découvrant une icône de terreur pour tant de gens. Nous verrons - à suivre...

 

 

@BarnabyDick: Découvrirons-nous jamais ce qu'étaient ces deux années supprimées de la mémoire du Capitaine Jack?

Je ne sais pas. Demandez à Russell. Non, demandez-moi. Non, demandez à Russell. Le fait est que j'ai écrit ça sur un coup de tête, dans The Doctor Dances, juste parce que ça allait bien dans la scène, et que ça donnait à Jack un peu de mystère. Russell aimait bien l'idée, mais il avait peur qu'on se retrouve coincé avec ça. J'ai proposé de l'enlever, et il a dit oui. Et puis non. Et puis oui, attends, non, peut-être, oh pourquoi tu me fais ça, Steven, je suis occupé!

Et puis Russell est parti, et j'ai pris la suite, et je me suis dit que ça deviendrait probablement mon problème. Et puis Torchwood est revenu et je me suis dit que ça serait celui de Russell. Donc demandez à Russell. Non, demandez-moi... (Écoutez, on trouvera quelque chose un de ces quatre, promis...)

 

 

@davenav: Qui a fait sortir le Docteur de la Pandorica?

Rory, en utilisant le tournevis sonique que lui avait donné le Docteur du futur qui avait déjà été libéré par Rory, utilisant le tournevis que lui avait donné un Docteur du futur qui avait déjà été libéré de la Pandorica par Rory, utilisant le tournevis sonique que lui avait donné un Docteur du futur... (répéter à l'infini).

 

 

@eltownendjones: Doctor Who ne finira probablement jamais, mais dans un monde fou où ce serait le cas, quel devrait être cette fin?

Le TARDIS explose dans le ciel (encore), provoquant une énorme et incroyable tempête de météorites, et un petit garçon sur un flan de montagne lève les yeux et décide à cet instant de s'enfuir vers les étoiles - et ce petit garçon, évidemment, est le Docteur. Non, vous avez raison, c'est boiteux. N'y mettons JAMAIS FIN.

 

 

@APoliceBox: Quand aurons-nous une sortie officielle du journal de River - Spoilers inclus?

Oh, c'est impossible. Sans parler des spoilers - je l'ai feuilleté une fois et j'en rougi encore. Mauvaise fille. Mauvaise, mauvaise fille!


 

@Ta_Mant Tais: River est-elle restée en prison durant ses 12000 condamnations à vie?

Les détails complets de son incarcération ont été difficiles à fixer - principalement parce qu'elle n'est presque jamais là, avec tous ces rendez-vous chez le coiffeur, ces fêtes, et la cabine de police qui débarque presque chaque nuit...

 

 

@SDElsden: Quel est ta période préférée de "l'ancienne" série et pourquoi?

1963-1989. Je suis de l'avis de Spilsbury. Tout est brillant. Il fut un temps où j'essayais d'avoir un tas d'opinions "intéressantes" sur les différentes ères de Doctor Who, mais le fait est que, dans mon coeur, j'aime simplement tout, et je n'ai jamais raté un épisode. Dans une vie de téléspectateur il n'y a rien de plus faussement honnête ou qui gâche plus la joie du visionnage que le désir d'avoir une opinion intéressante.

 

 

@OzzyBaxter: C'est quoi cette brûlure de rasoir que tu as sur la joue? Je l'ai vue plusieurs fois pendant les interviews. Ça a l'air douloureux.

Ça n'est pas une bonne histoire. Ça va vous inquiéter à mon sujet. Tout au sommet du stress Who plus Sherlock, j'étais assis dans un train, rêvant aux dates butoirs de mes scénarios et (à ce que je croyais) caressant doucement mon menton.

"Qu'est-ce que tu fais?" m'a demandé ma femme.

"Je réfléchis!"

"Mais qu'est-ce que tu fais à ton menton? Avec tes doigts, c'est comme si tu essayais de... le tricoter."

Et voilà votre réponse: blessure auto-infligée dans un train en route vers Cardiff - la bonne vieille histoire. Bien sûr, quand je suis arrivé, Confidential m'a fondu dessus, et a annoncé que nous allions faire les interviews pour plusieurs épisodes. Et bien. Dieu merci personne n'a remarqué n'est-ce pas?

 

 

@mavarin: Dans la bibliothèque, River a demandé si le 10e Docteur a été au Pique-nique à Asgard. A-t-elle eu des aventures hors écran avec ce Docteur?

Dans ma tête, elle en a eu. Et oui, Asgard était avec le n°10. Ça n'a peut-être pas été une aventure, au sens strict. Elle l'a peut-être juste piégé avec un jambon!

 

 

@Bumble_Toes: Avec le reset du 2e Big Bang, est-ce que les canards de Leadworth ont été sauvés? (et si non pourquoi?)

Oh, Seigneur. Au départ, je n'avais que cette seule idée: que les canards, comme les parents d'Amy, avaient été aspirés par les failles dans le temps. Et pour faire une boucle, dans le dernier plan de la saison, on aurait vu le TARDIS disparaître, nous laissant sur un plan de la mare, avec quelques joyeux petits canards. Puis, à la dernière minute, on a dû relocaliser la scène dans le jardin d'Amy, et ça n'est jamais arrivé. Donc! Nous y voilà! Jolie idée qui n'a jamais été réalisée. Oops!

 

 

@8thmanbound: Est-ce que les caches-oeil étaient un hommage à la fameuse anecdote de Nicholas Courtney sur Inferno?

Bien sûr que oui.

 

 

@Dr_Smith14: Quel est le nom de la race qui s'efface des mémoires qui appartiennent à l'ordre des Silence?

Je ne m'en souviens plus.

 

 

@wmalgal: Y aura-t-il à nouveau un acteur aux alentours de 40 ans pour interpréter le Docteur?

Oh, je pense que oui. Il n'y a pas de règle, vous savez. Tout ce non sens que j'ai entendu sur des histoires d'étude démographique et de public Twilight, ça n'a jamais joué aucun rôle. Il y avait, pour information, un acteur dans la trentaine envisagé pour le rôle du 11e. On a casté Matt parce que, Matt était le meilleur pour le rôle - et ça sera toujours la raison.

 

 

@paul_scoones: Est-ce que ton expérience en tant que producteur de Doctor Who a modifié ton opinion sur les moyens de production d'autre fois?

Et bien ça a augmenté mon admiration. Je sais comme faire ce show peut vous tuer, et ces types ne le faisaient pas pour l'argent, et en courant après le temps. En particulier, je pense que John Nathan-Turner en mode Démentiellement Ambitieux (Earthshock, The Caves of Androzani, Remembrance of the Daleks) était remarquable. Des films avec un budget de sitcom dans un studio multicaméras. Incroyable!

 

 

@TheDoctorOfWho: Verrons-nous jamais les scènes coupés de River et du Nazi?

Non. Parce qu'il n'y en avait aucune.

 

 

@smurfjedi PJK: Est-ce que c'est vrai qu'un film Doctor Who va "réécrire" l'histoire? S'il-te-plait répond non!

Un film pourrait arriver, j'espère que ce sera le cas. Mais il ne réécrira pas, répétons le pas, l'histoire de Doctor Who. Pas sous mon contrôle en tout cas, et je ne pense pas que qui que ce soit soit assez fou pour insulter le public de cette façon.

 

 

@Mantoniap: Jusqu'à quel point autorisez-vous les acteurs à improviser ou à ajouter des lignes dans leurs scènes?

Ca n'arrive pas si souvent, mais il y en a un exemple dans The Doctor, the Widow and the Wardrobe. Matt a sorti une réplique supplémentaire que j'ai tellement aimée que j'ai demandé à ce qu'elle soit ajoutée. Elle inclut les mots "duvet" et "barbe".


 

@Chalbo100: Quelle a été la toute première histoire de Doctor Who que tu as écrite (incluant les gribouillis d'enfance)?

The Night of the Bhards. Par moi et Billy McColgan, tous deux âgés de 12 ans. Il y avait un moment de Pur Drama, quand le Docteur découvrait que les aliens avait un outil de destruction massif de planète. Juste un bouton sur un tableau de bord, (obligeamment) appelé Doomsday Button - Ne Pas Toucher. Et alors que je tape, il me vient à l'esprit que j'ai encore le script quelque part. Désolé, excusez-moi - je dois aller incendier ma maison...

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23 décembre 2011 5 23 /12 /décembre /2011 14:35

http://ecx.images-amazon.com/images/I/511bIeU6BOL._SS400_.jpg

"Whole worlds might be destroyed, because you had to save one person"

***

 

A chaque fois que les lumières s'éteignent, quelqu'un meurt. C'est dans un camp d'entrainement pour sportifs de haut niveau que le Docteur part en vadrouille cette semaine, et il fallait bien évidemment que quelque chose de bizarre s'y passe pour justifier sa présence. Bizarre comme une pile de cadavres qui s'accumulent dans un coin dans l'indifférence générale.

 

Ce qu'il y a de bien avec les Quick reads, c'est qu'en 3 pages on et déjà très intimes avec tout le monde et dans la m*rde jusqu'au cou. D'ailleurs on ne peut nier que malgré le peu de mots disponibles, l'auteur a réussi à faire des personnages secondaires avec un minimum d'intérêt et de profondeur, et même à leur faire dire des trucs intelligents (sans qu'il faille trop s'attacher eux non plus, parce qu'on n'imagine pas combien de morts on peut recaser en à peine 100 pages). Emma est particulièrement intéressante, je dois dire. Et particulièrement dégourdie.

Fort heureusement qu'elle l'est d'ailleurs puisque pour contrebalancer, le Docteur de son côté est souvent totalement largué et se contente assez régulièrement de se laisser porter par l'histoire. Enfin, il ne fait pas toujours très très.. Docteur, il faut dire. Même si retrouve quelques phrases types qui font partie de la malette "de base" du 10e Docteur.

 

Mais l'histoire est divertissante. Elle avance très vite (forcément), et le taux de défilement des pages est assez rapide. Evidemment tout ceci reste assez basique vu qu'on a pas bien beaucoup de place. Mais y a quand même moyen d'être surpris par moments, et y en a une belle à la fin que je n'avais pas vu venir (pourtant j'ai vu Horror of Fang Rock ).

 

Cela dit, ce livre a une drôle de tendance à partir dans le tragique sans raison.... pas que je sois particulièrement friande des leçons de morale toutes proprettes mais du noir juste pour le noir dans un DW, je l'admets, ça reste assez curieux.

 

Et pour l'anecdote, y a aussi des Sontaran.

 

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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 17:31

Autant je n'ai pas aimé grand chose de la saison 4 de Merlin, autant je continue à trouver ça rigolo de jouer avec leurs têtes. Une petite pluie de chevaliers, c'est toujours rigolo, et ça se trouvera de l'autre côté de l'icon ci-dessous si vous cliquez dessus

 

http://img.over-blog.com/100x100/4/53/68/81/Merlin/Saison-4/kngwaineav1.jpg

 

Et vu qu'il n'y a pas que les chevaliers dans la vie de Merlin (enfin si un peu en fait), vous trouverez le reste en cliquant sur le gif complètement crétin qui gigote juste là (oui, c'est ma *nnerie merlinoise du semestre)

 

http://i1103.photobucket.com/albums/g470/Melyssa009/gifs/gotcha3.gif

 

 

Et même que si tout va bien (c'est à dire si mon ordi n'explose pas d'ici là), Le Docteur va être mis à jour d'ici à la fin de la semaine (c'est la BO, ça m'inspireuh)

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