C’rizz: Oh, it’s a pleasure to meet you! Is that the right expression, Charlotte?
Charley: Yes, but… I think that we’re actually supposed to be screaming. Or perhaps proclaiming “DALEKS ALL ALONG! WE SHOULD HAVE REALISED!”
Doctor: Charley, you stole my line.
Cet audio aurait pu se classer parmi les "absolument géniaux" si ce n'est 1 souci contrariant: trop de détours et d'histoires parallèles lancées en même temps sans avoir assez le temps de s'installer et définitivement, entre a et b on se pert facilement.
J'adore Joseph Lidster, je le suis depuis des années, et je sais que c'est un problème qu'il est entrain de résoudre petit à petit : parfois il semble n'avoir pas assez confiance en lui et en ses idées, et il a tendance à s'arrêter sur sa lancée, de peur peut-être d'aller trop loin, je ne sais pas... et ici, on a ça: d'excellentes idées, un twist brillant, mais qu'il semble n'avoir pas osé exploiter complètement. Parce qu'en plus d'être excellent, c'est aussi très culotté, donc je ne sais pas, il ne s'est peut-être pas senti légitime pour aller plus loin. Reste que ce qu'il veut bien nous donner est délicieux.
Deux de ces idées brillantes impliquent Davros (rien que ça), une certaine Gemma et un certain Samson. Et il est très difficile d'en parler sans partir dans le spoiler. Disons que l'on se lance dans une fouille archéologique dans la psyché déglinguée de Davros, et que ce voyage est fascinant.
Et que pour Gemma et Samson on se fait, tout comme le Docteur, avoir en beauté. On vit le twist en même temps que le Docteur (et quand je dis qu'on le vit, c'est vraiment qu'on le ressent en même temps que lui) et tout comme lui on se rend compte qu'on s'est fait volé un morceau du gâteau et on se retrouve à fouiller tous les placards pour le retrouver (si si, ça prend sens quand on a écouté l'audio xD).
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"Today, You're French!"
(je ne sais pas si dorénavant ça va être le cas sur tous les CDs, mais c'est chiant les trailers au début en fait)
Je me suis beaucoup amusée en écoutant cet audio. Un petit loner qui ne se prétend pas hautement philosophique mais sait s'amuser sans se prendre le chou et nous offrir des personnages secondaires hauts en couleur. C'est frais, léger, et après pas mal d'épisodes un peu sombres ça fait le plus grand bien.
Et c'est bel et bien le 8e Docteur, mais ça a un petit goût d'une aventure du premier de temps en temps...
Encore une fois le Docteur et ses compagnons se retrouvent séparés et encore une fois ils vivent une aventure propre chacun de leurs côtés, et si d'habitude ça m'agace un peu, cette fois-ci j'ai aimé: parce que les 3 histoires parallèles (enfin, 2 et demi) sont intéressantes, parce qu'on évite les sempiternels apitoiement sur l'absence de l'autre, et parce que ça donne lieu à une scène de retrouvailles hilarante (je suis sûre que certains l'on trouvée lourdingue. Moi j'ai éclaté de rire).
Et donc, pendant que Charley et C'rizz apprennent à être français, le Docteur se découvre époux et père de deux.
Charley et C'rizz sont amusants comme tout, et définitivement j'aime leur complicité très fraternelle (amusant, j'adore C'rizz avec Charley, mais seul il m’indiffère complètement. Notez que ça va peut-être avec sa particularité de... spoiler the next life... qui fait que a) il est top avec Charley ou le Doc et b) il est juste complètement schizo quand il est tout seul).
J'adore voir par exemple que Charley et lui commencent à développer cette espèce de langage privé qui finit par apparaître chez ceux qui sont suffisamment proches suffisamment longtemps.
De son côté le Docteur passe un moment fort sympathique avec son épouse que j'ai trouvé tout à fait charmante même si pendant un temps elle nous passe un peu pour une tarée vu qu'il nous manque un morceau d'information. Georgina est touchante et le Docteur très délicat face à sa détresse: il sait très vite qu'il est sa bouée de secours, même si peut-être - comme l'auditeur - il se trompe pendant un temps sur la raison.
Et puis, hey, je sais qu'un francophone qui parle anglais avec l'accent, c'est tordant pour les anglophones, mais alors un anglophone qui essaye de parler anglais avec l'accent francophone, ça vaut son pesant de cahuètes
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