Ian se réveilla. Il était étendu sur le sol à côté du mort. Quelqu’un l’avait recouvert d’un drap. Il se releva en titubant et se tourna vers la vitrine voisine. Un horrible trou dans la vitre marquait l’endroit où avait reposé la clé.
Une voix s’éleva derrière lui ‘Voulez-vous me dire où vous l’avez cachée ?’ L’homme était assis sur une chaise près de la porte. Il portait un uniforme noir immaculé, des bottes d’officier et une large ceinture de cuir munie d’un étui à revolver. Il avait environ vingt-cinq ans, rasé de près, les cheveux coupés courts.
‘Qui êtes-vous ?’ demanda Ian, interloqué.
‘Je m’appelle Tarron.’ L’étranger parlait sur le ton de quelqu’un de cultivé. ‘Je suis l’Inquisiteur de la Division des Gardes. Vous vous sentez assez bien pour parler maintenant ?’ Il pressa les boutons d’un petit magnétophone.
‘Et bien, j’ai assez mal à la tête.’ Ian regarda autour de lui. ‘Que s’est-il passé ici ?’
L’Interrogateur le dévisagea. ‘J’attends que vous me le disiez.’
‘Je ne sais pas grand-chose. Je suis arrivé par cette porte…’
‘Elle était déverrouillée ?’
‘Elle était à moitié ouverte. J’ai vu un corps étendu sur le sol. Je me suis penché pour l’examiner et… quelqu’un m’a frappé par derrière.’
L’Interrogateur fronça les sourcils. ‘Vous ne pouvez pas être entré par cette porte à moins que le garde vous ait laissé entrer.’
‘Je vous l’ai dit, la porte était ouverte.’
Le jeune homme se leva et s’approcha de Ian. ‘C’est un coffre de sécurité maximale. Personne n’est autorisé à entrer avant d’avoir subi une vérification complète. Il n’y a aucun rapport indiquant que vous ayez subi une quelconque vérification.’
‘Bien sûr qu’il n’y en a pas !’ rétorqua Ian. ‘Je ne suis jamais venu ici avant.’
‘Quoi qu’il en soit, vous êtes entré,’ résuma calmement son inquisiteur. ‘Je dois supposer que soit vous avez piégé le garde, soit vous étiez de mèche avec lui.’
‘Attendez une minute, ça n’a aucun sens. Je vous ai dit comment j’étais entré.’
‘Tarron eut un léger sourire. ‘Oui, et j’enregistre toutes vos réponses. Allez-vous coopérer ?’
‘Autant que je le peux, mais je vous promets que j’ignore…’
‘Bien, nous y serons sensible.’ Le jeune inquisiteur ajusta les réglages du magnétophone. ‘Nom ?’
‘Ian Chesterton.’
‘Êtes-vous un visiteur dans ce district ?’
‘Oui.’
‘Votre métier ?’
Après une courte hésitation, ‘Professeur de Sciences.’
‘Mmm. Vous savez à quoi sert le microcircuit ?’
Ian garda le silence.
‘Pas de réponse.’ Le jeune homme regarda plafond avant de lancer à Ian un regard glacé. ‘Cela complèterait mon rapport si vous me dites ce que vous avez fait du microcircuit.’
‘Je n’en ai rien fait. Je ne l’ai jamais eu ! Je l’ai vu dans cette vitrine juste avant d’être frappé à la tête.’
Tarron resta imperturbable. ‘Pendant que vous étiez inconscient mes hommes ont fouillé la pièce. Ils vous ont fouillé vous et le corps du garde. Ils ne l’ont pas trouvé. Maintenant,’ dit-il en faisant jouer ses doigts sur le magnétophone, ‘qu’en avez-vous fait ?’
Ian soupira d’exaspération. ‘Je n’en ai rien fait. Je vous ai dit tout ce que je savais.’
Tarron lui lança un regard sceptique puis se dirigea vers la porte. ‘Très bien.’ Il appuya sur un bouton et parla dans un intercom. ‘Ouvrez de votre côté, nous sortons.’
La porte fut déverrouillée de l’extérieur par un garde en poste. Tarron fit signe à Ian de sortir.
‘Où allons-nous ?’
‘Dans le bâtiment de la Garde. Vous serrez officiellement sous accusation.’
‘Sous accusation ? De quoi ?’
‘De meurtre.’
Ian sentit la couleur quitter ses joues. ‘Attendez une minute – Tarron, c’est bien ça ?’
‘Oui.’
Ian fit un signe au garde. Tarron s’avança dans la pièce et ferma la porte. Ian le regarda dans les yeux. ‘Je vous ai dit la vérité.’
Le jeune soldat restait impassible. ‘Ca n’est pas à moi d’en décider.’
‘Il y avait quelqu’un d’autre ici,’ insista Ian. ‘Il m’a frappé. J’ai une bosse pour le prouver.’ Il se massa doucement l’arrière du crâne.
‘Le mort peut vous avoir frappé avant d’être tué.’ Tarron parlait sans émotion, comme si la logique l’intéressait plus que les sentiments humains.
‘Je suppose que je l’ai tué pendant que j’étais inconscient,’ dit Ian avec sarcasme.
‘Cela suggère que vous aviez un complice, je suis d’accord. Donc il vaudrait mieux nous le donner. C’est le conseil que je vous donnerai, pour votre propre bien.’ Tarron ôta un grain de poussière de son uniforme et se tourna vers la porte.
‘Je n’ai pas à vous le donner,’dit-il en agitant un doigt en direction de l’élégant jeune homme qui se tenait devant lui. ‘C’est à vous de le faire. Les circonstances ne suffisent pas. Vous devez prouver que je suis le meurtrier.’
Le regard de l’inquisiteur s’abattit sur lui. ‘C’est contraire à notre système juridique.’
‘Quoi ?’
‘Vous êtes déjà coupable de ce crime. La défense est à votre charge. Vous devez prouver sans l’ombre d’un doute que vous êtes innocent, autrement…’ Il regarda ses mains fines et soigneusement manucurées.
‘Oui ?’
‘Vous mourrez.’
Ian pâlit.
‘Si vous suivez mon conseil, vous demanderez quelqu’un pour plaider en votre faveur au tribunal : connaissez-vous quelqu’un en ville ?’
Ian eut un rire vide. Puis il remarqua le bracelet à son poignet. Le Docteur ! Il était déjà là. ‘Il y a un homme,’ dit-il. ‘Si je peux le trouver.’
‘Vous devriez vous dépêcher de le localiser,’ observa Tarron. ‘Le procès aura lieu dans deux jours.’ Il amena le garde et Ian fut conduit hors de la pièce.
Quarante-huit heures plus tard Ian était toujours confiné dans sa cellule. Il avait fait chou blanc dans sa recherche du Docteur, mais grâce à des intermédiaires il savait que Barbara et les autres étaient arrivés.
Au matin du procès Barbara et Altos se présentèrent comme il leur avait été demandé à un officier à l’entrée de la salle d’audience. L’officier, qui s’appelait Larn, arborait un visage amical. Il leur dit qu’ils avaient obtenu l’autorisation d’assister au procès. ‘Mais,’ les prévint-il, ‘il ne doit y avoir de perturbations d’aucune sorte. La loi est très stricte. Les délinquants peuvent être envoyés dans les usines de verre dans le désert instantanément et sans aucune forme de procès.’
Barbara parut sincèrement impressionnée.
‘le Chef Inquisiteur Tarron vous a arrangé une rencontre avec votre ami,’ continua-t-il, ‘mais ne vous avisez pas de lui donner un paquet ou objet qui n’ait pas d’abord été examiné par mes
soins.’
Barbara et Altos donnèrent leur consentement et s’installèrent sur un banc à proximité. Susan et Sabetha devaient les retrouver ici dans peu de temps. Barbara espérait avoir quelques nouvelles
du Docteur. Cinq minutes plus tard ils furent conduits à l’intérieur.
‘Quelque chose ?’
Susan secoua tristement la tête. ‘Aucun signe de lui nulle part.’
‘Mais plusieurs personnes l’ont vu il y a deux jours,’ ajouta Sabetha, ‘après que Ian ait été arrêté.’
Altos se rapprocha pour ne pas être entendu. ‘Je n’ai pas réussi à apprendre quoi que ce soit sur mon ami Eprin non plus.’
‘Au moins ils vont nous laisser parler à Ian,’ dit Barbara.
‘Ne pourrions-nous pas nous échapper ?’ murmura Barbara.
‘Non, c’est trop dangereux.’
Ils regardèrent autour d’eux. Le bâtiment était plein. Des dignitaires de la Cour et des commis officieux allaient et venaient dans tous les sens.
Ian fut soudain conduit à l’intérieur. Il avait les traits tirés et l’air hagard. Il était accompagné d’un officier immaculé que Barbara supposa être l’Inquisiteur en Chef. Il mena Ian près des autres et les laissa discuter quelques instants.
‘Comment allez-vous ?’ demanda Barbara. Elle était choquée par l’allure désordonnée et fatiguée de Ian mais essaya de ne pas le montrer.
‘Ils me traitent assez bien. Des nouvelles du Docteur ?’
‘Nous pensons qu’il est là mais nous n’avons pas pu établir de contact avec lui.
‘Il le faut, Barbara, il le faut !’ S’exclama Ian. ‘Les lois ici sont une mascarade.’
‘Je suis tout à fait d’accord mon garçon !’ Dit une voix enthousiaste derrière eux.
Ils se tournèrent. Le Docteur, frais et dispos, se tenait derrière eux, rayonnant comme à son habitude.
‘Grand-père !’ Susan l’enlaça avec force. Les autres l’accueillirent chaleureusement.
L’agitation attira le Chef Inquisiteur Tarron qui s’approcha du groupe. ‘Connaissez-vous cet homme ?’ demanda-t-il avec surprise.
‘Oui,’ répondit fièrement Susan.
Le Docteur attira Ian à l’écart. ‘Chesterton, vous et moi devons parler.’
‘Il ne reste plus vraiment de temps pour parler, Docteur.’ Ian indiqua les portes de la Cour. ‘Je vais aller là dedans dans quelques instant pour faire face à une accusation de meurtre. J’ai besoin de quelqu’un pour me défendre.’
Le Docteur se redressa de toute sa hauteur. ‘Je vous défendrai !’ dit-il. Une lueur de malice dansait dans ses yeux.
Quelques minutes plus tard ils furent tous amené à leurs sièges dans la salle de procès. La pièce était de conception ultra moderne et remplie de plusieurs centaines de personnes. Le silence s’abattit alors que Ian était conduit à l’intérieur.
A l’autre extrémité de la pièce se dressait une longue table en U. Derrière elle se tenaient trois juges, vêtus de longues robes d’un pourpre trop terne. Leurs têtes étaient serrées dans de hauts chapeaux cylindriques similaires à ceux que portaient les prêtres Orthodoxes de l’est.
Ian fut conduit vers une petite estrade qui faisait face aux juges, qu’il affronterait seul. Les bras du U s’étendaient à sa droite et à sa gauche de manière à ce que la poursuite et la défense, assis à chaque extrémité, ne soient pas dans son champ de vision.
Le Docteur fut conduit à l’extrémité du bras gauche, où un bouclier sculpté était posé devant lui.
Le procureur, un grand homme au visage gris et au regard dédaigneux, était déjà installé. Devant lui sur la table se trouvait une hache d’ornement.
‘Symbole de l’attaque,’ pensa le Docteur.
Barbara et les autres furent placés sur la première rangée de spectateurs. A quelques places de là, en position neutre, s’assit Tarron, le Chef Inquisiteur.
Le juge central, le plus âgé, s’éclaircit la gorge et lut d’une voix sérieuse : ‘Notre décision basée sur le rapport du Chef Inquisiteur Tarron est que le prisonnier, Ian Chesterton, est coupable de meurtre, et que la sentence est la mort, la dite sentence devant être administrée trois jours après la fin des auditions, à moins que…’ Il marqua une pause et lança un regard au Docteur, ‘le représentant de l’accusé puisse prouver de manière indubitable que l’exécution ne doit pas avoir lieu.’
Barbara regarda Susan et les autres. Ils étaient pâles et immobiles. Le juge continua, s’adressant au Docteur.
‘Représentant de la défense, vous avez une lourde responsabilité. Vous avez proposé vos services sur cette affaire, en accord avec les lois de la ville, qui autorisent toute personne à parler au nom d’une autre. Êtes-vous familier de nos lois ?’
‘Je les ai un peu étudiées,’ répondit modestement le Docteur.
‘Toutes les latitudes vous serons autorisées, et si vous vous égarez, nous vous donnerons des directives.’
Le Docteur hocha poliment la tête. ‘Merci.’
Le juge invita alors le représentant de la Cour, Eyson, à décrire le chef d’accusation. Le grand avocat se leva et présenta son cas devant la Cour d’une voix arrogante. Tout au long de sa péroraison, qui dura près d’une demi-heure, Ian se tenait immobile, tête baissée. Une seule fois, lorsqu’Eyson pointa un doigt accusateur vers lui en utilisant le mot « meurtrier,’ Ian leva la tête et le regarda froidement.
Une fois qu’il eut fini le juge dit, ‘Le représentant de la Cour, Eyson, a exposé les faits. Vous pouvez répondre.’ Il hocha la tête vers le Docteur.
Le Docteur se leva et fit face à la Cour. ‘Je ne peux pas défendre un homme sans avoir considéré chaque aspect du cas,’ annonça-t-il avec assurance. ‘Je demande du temps pour examiner les témoignages, lire les copies des déclarations, et préparer ma défense.’ Il s’assit brusquement. Une vague de surprise traversa l’audience.
Eyson bondit sur ses pieds. ‘Je m’y oppose fermement !’ protesta-t-il.
‘La demande est raisonnable,’ remarqua le juge. ‘Un procès pour meurtre à Millenium est inhabituel.’ Il consulta les autres juges puis s’adressa au Docteur. ‘Je vous accorde deux jours.’
Les trois juges se levèrent et quittèrent la salle. Eyson traversa la Cour et serra la main du Docteur. ‘Je vous félicite,’ dit-il froidement.
‘Merci.’
‘Ca ne changera pas le résultat.’
‘Nous verrons.’ Le Docteur lui lança un regard pénétrant.
Eyson fit une révérence courtoise et s’éloigna.
Ian descendit de l’estrade et donna une tape dans le dos du Docteur. ‘Bien joué.’
‘J’étudie leurs lois depuis l’instant où j’ai appris qu’Eprin avait été assassiné,’ répondit doucement le Docteur.
‘Eprin !’ Altos avait saisi le nom alors qu’il s’approchait et pâlit. ‘Mon ami.’
Le Docteur hocha tristement la tête. ‘ Oui. Je l’ai rencontré. Nous nous sommes arrangés pour voler le microcircuit dès votre arrivée. Quelque chose a dû se passer pour le pousser à essayer plus tôt.
‘Et il a été tué,’ dit faiblement Sabetha.
Il y eu un moment de silence.
‘C’est notre seule chance,’ continua calmement le Docteur. ‘Eprin disait qu’il aurait besoin d’aide. Il a dû révéler son plan à quelqu’un d’autre. Ce quelqu’un d’autre l’a tué et a pris la clé.’
‘Nous devons trouver pourquoi la clé à été volée et qui l’a prise,’ dit Ian.
‘En deux jours ?’ Altos semblait pessimiste.
‘Nous ne devons pas perdre une minute,’ dit le Docteur. ‘Altos et Sabetha, un meurtre semble être chose rare ici ; allez à la bibliothèque et étudiez tous les cas que vous pourrez trouver. Je veux des faits et des noms. Retrouvez-moi ici dans trois heures.’
Altos et Sabetha disparurent.
‘Qu’est-ce que je fais ?’ demanda Susan.
‘Toi et Barbara serez mes détectives. Et vous, mon ami,’ il se tourna vers Ian.
‘Oui ?’ Les yeux de Ian étaient encore remplis de peur.
‘Faites-moi confiance.’ Le Docteur lui donna une tape rassurante sur l’épaule.
Ian fut reconduit à sa cellule.
Puis, à la demande du Docteur, lui, Barbara et Susan accompagnèrent Tarron sur les lieux du crime dans la salle des trésors.
Une fois à l’intérieur, le Docteur demanda à l’Inquisiteur de lui expliquer les circonstances exactes entourant la découverte du crime. Il le fit d’un ton précis et tranchant.
‘Il y avait une masse près du corps, couverte de sang. Chesterton était étendu sur le sol, inconscient. Soit il avait glissé et s’était cogné la tête, soit Eprin l’avait frappé avant de
mourir.’
Le Docteur embrassa la salle du regard. ‘Et le microcircuit avait disparu, vous dites ?’
‘Oui. C’est le seul élément que je ne comprends pas. Mes hommes ont fouillé les moindres recoins de la pièce. Il est absolument certain que le circuit n’est pas ici. Il est également certain qu’il n’a pas été sorti d’ici.’ Le Chef Inquisiteur haussa les épaules alors que, pour la première fois, il ne trouvait pas d’explication.
‘Allez, Tarron,’ dit le Docteur. ‘Nous ne parlons pas de magie. Il est évident que le circuit doit avoir été sorti de la pièce.’
‘Non. Tous les personnes qui sont entrés ici on été vérifiés par les rayons du scanner Orza en sortant. Si qui que ce soit avait le circuit sur lui, le scanner l’aurait détecté.’ Il sourit avec complaisance.
‘Et si le meurtrier l’avait caché sur le corps du mort ?’ demanda Susan.
‘Il a été fouillé. Il n’était pas là.’
Le Docteur baissa les yeux vers le sol. Un trait de craie marquait maintenant l’endroit où le corps avait reposé. Son regard glissa jusqu’à la vitrine brisée. ‘Dites-moi exactement ce qui s’est passé après que l’alarme aie retenti,’ dit-il.
Tarron eut un air ennuyé et continua. ‘Et bien, le garde de secours a été le premier à atteindre la porte côté extérieur. Il a été rejoint d’abord par le Contrôleur de la Sécurité puis par le garde qui était en patrouille. Quand je suis arrivé, la porte était ouverte et… et bien, vous savez ce que j’ai trouvé à l’intérieur.’
‘Mais c’est de la fantaisie !’ S’exclama Susan. ‘Le circuit ne peut pas s’être volatilisé dans les airs.’
‘Précisément,’ la coupa le Docteur. ‘Et j’espère qu’en trouvant où il se trouve, nous découvrirons aussi l’identité du véritable meurtrier.’
‘Nous connaissons le meurtrier,’ remarqua sèchement Tarron. ‘C’était Chesterton.’
Le Docteur sourit poliment. ‘Mr Tarron, je me demande si vous seriez assez aimable pour nous laisser seuls quelques minutes ? Nous aimerions discuter de certains aspects de cette affaire entre nous, mmm ?’
‘Le jeune homme scruta le visage souriant mais déterminé du Docteur. ‘Très bien.’ Il s’inclina et quitta la pièce.
Barbara se jeta sur le Docteur. ‘Une idée ?’
Le Docteur contempla la pièce. Ses doigts couraient sur le revers de son manteau.
‘Et bien ?’
‘Et bien quoi ?’
‘Avez-vous une idée de comment le circuit est sorti d’ici ?’
Les yeux bleus perçants du Docteur se fixèrent sur Barbara. ‘Oh, ça. Mmm. Elémentaire, élémentaire.’ Il agita dédaigneusement une main.
‘Tu sais !’ cria Susan. ‘Où ?’
‘Oh, chaque chose en son temps.’ Le Docteur eut un sourire complice. ‘Plus important, je pense que je sais qui a commis le meurtre.’
… masquer le texte
Chapitre 8: Les Démons |
Chapitre 10: L'Enigme de la Pièce Verrouillée |
Accueil - Sommaire de la catégorie |
commenter cet article …