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16 juin 2012 6 16 /06 /juin /2012 09:04

On dit de lui que c'est le Love & Monsters de Torchwood. Celui qui nous met, nous, fandebaz, au centre de la série; mais dans un monde où on ne serait pas fan d'une série mais d'une réalité. Sauf que si Elton et ses copains auraient effectivement pu être moi, j'ai forcément un peu plus de distance avec Eugene puisque tout simplement je ne suis pas fan de Torchwood (et accessoirement que je ne suis pas morte, aux dernières nouvelles, mais c'est pas le genre de détails qui empêcherait l’identification What a Face ).

Mais j'aime l'idée de ce genre d'épisodes (oui, j'ai aimé Love & Monsters. Je sais que je fait partie de la minorité hautement minoritaire) et même si Random Shoes ne deviendra jamais mon TW préféré, il ne sera pas mon épisode le moins aimé non plus. Et avoir une idée de comment les membres de TW peuvent être perçus de l'extérieur leur donne un petit côté glamour tout à fait bienvenu pour nous, spectateur qui savons bien qu'en réalité la plupart du temps ce sont de vraies brèles.

Et puis cet épisode nous raconte la vie d'un mec normal, passé à travers le filtre de sa propre imagination. Vu de loin il a tout l'air d'avoir une vie de merde. Mais cette imagination, et cet optimisme, et cette foi en quelque chose, n'importe quoi, font de son monde un endroit unique, magique, et sans limites. Ce que son entourage n'aura jamais compris, mais peu importe: ils ne font pas partie de ce monde là.

Random Shoes, c'est juste l'histoire d'un mec ordinaire. Et on découvre que parfois, il n'y a rien de plus extraordinaire qu'un mec ordinaire.

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 18:50

J'adore le titre de cette épisode. They keep killing Suzie. Sérieusement, ça a pas un peu la classe? (si tant est qu'une phrase impliquant le mot killing puisse avoir la classe).

 

D'ailleurs, cette parenthèse pourrait très bien être adaptée à tout l'épisode. Il est classe:  franchement bien réalisé, osé, il aligne avec brio les flips arrière sur la poutre. Du coup on met facilement de côté le message de merde qu'il envoie en se disant que spas grave, on a déjà la petite maison dans la prairie pour muscler le côté moral.

 

Et puis il fait un truc que, comme tout bon Whovian, j'aime bien quand c'est bien fait . Un truc vieux comme la fiction, connu d'ailleurs sous le nom de - tada! Retcon (l'exemple le plus connu et cité de Retcon reste par ailleurs la maison vide de Sherlock Holmes mais on s'en fout, c'est juste que ça va  être mon nouveau kiff de recaser Sherlock Holmes partout).

Et pour calibrer les retcon, il faut admettre que les séries britonnes ont toujours une longueur d'avance sur les américaines (qui eux n'utilisent ce procédé quasi exclusivement que pour réparer leurs bourdes), et ce pour la bonne raison qu'ils ont déjà grosso merdo dessiné l'ensemble de leur saison - voire de leur série - avant de commencer à filmer. Cela-dit, personne n'avait jamais utilisé le retcon de façon aussi culottée que Torchwood puisqu'elle a carrément introduit le terme lui-même dans la série en lui donnant la forme de jolies petites pilules magiques. Et ça, ça va tout à fait dans la continuité de la plus grande force de Torchwood: tant qu'à ne pas faire dans la finesse, on va y aller à fond dans le grotesque et l'auto-dérision si vous permettez (mais allez-y donc mon ami, vous faites ça si bien)

 

Et pourtant avec cet épisode ils l'utilisent  non pas sous la forme de la petite pilule, mais de la manière on ne peut plus classique: il s'agit de venir injecter tout un épisode qui vient botter les fesses de la "retroactive continuity" (retcon donc, nous disions) : après cet épisode, le pilote de la série n'a plus la même gueule. Torchwood n'a plus la même gueule. Et dans les grandes lignes, Jack n'a plus tout à fait la même gueule non plus. Cela-dit dans le cas de Jack on met quand même pas mal de temps à définir correctement le personnage et pour le moment il change un peu de gueule chaque semaine .

 

Et puis j'adore Indira Varma donc je vais pas cracher sur le fait de la voir 45 minutes de plus, après la sale blague de la campagne promo qui te fait croire qu'elle sera là tout le temps. J'aime comme elle ajoute cette dose d'humanité à un personnage présenté un peu comme une machine à calculer la mort.

Et j'aime le duo Suzie/Gwen, qui passe d'un état à l'autre 3452 fois dans l'épisode. Quand on a deux actrices pareilles entassées dans une voiture, il suffit un peu de laisser tourner la bande et de les laisser faire: elles prennent toutes deux des voies inattendues et tentent des trucs que l'on ne voit pas ailleurs. Elles se poussent à aller plus loin l'une l'autre. Elles sont... classes.

 

Et donc, c'est bien. Ca rattrape Jack qui ne ressemble un peu à rien pour le coup.

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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 14:27

Alors je vais être honnête: j'ai pas franchement suivi la chose, j'étais occupée à apprendre à jouer Oh Suzannah à la guitare en même temps .

 

Il faut avouer que Tosh, pour l'instant, c'est pas vraiment le personnage le plus intéressant jamais écrit - c'est pas sa faute, on lui donne juste queue d'alle de matériel sur lequel travailler. Je finirais par m'y attacher, un jour -  avec un timing désastreux d'ailleurs. Parce que quand on décide de lui donner une chance, Tosh a des choses à dire. Mais pour le moment, tout ce qu'elle a le droit de faire c'est de se pâmer devant ce qu'on lui colle sous le nez. Après 6 épisodes où elle n'existe que pour baver devant Owen, cette semaine elle n'a le droit d'exister que pour se pâmer devant... la chose venue d'ailleurs dont j'ai oublié le nom (appelons-là la cousine du futur copain de Sarah Jane. C'est pas long, ça se retient facilement xD).

 

La pauvre, tout de même. Enfin tout un épisode consacré à sa personne, où on se dit qu'on va enfin pouvoir aller voir un peu ce qui se passe dans sa tête (parce qu'il y a bien autre chose que son côté fangirl là dedans).

 

Malheureusement, comme l'indique le titre de l'épisode, ces 45 minutes qui lui sont offertes sont le cadeau le plus pourri  qui soit: bah non, t'auras même pas le droit de nous faire découvrir tes pensées à toi puisqu'on va te remplir le crâne de celles de tout le reste de l'humanité. La vache, elle est gâtée quand même, la demoiselle .

 

Donc, ça m'énerve. Donc, je trouve que c'est un peu du gâchis de personnage, et vu qu'en plus on se tape déjà Ianto qui sert à rien, ça commence à faire beaucoup d'air brassé pour pas grand chose dans cette saison 1.

 

Donc je boude.

 

Et je m'en retourne à ma guitare.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 18:07

Et vous remarquerez avant toute chose que quand Torchwood part camper, ils emmènent une tente de la taille d'un immeuble CHACUN. Chui sûre qu'ils ont l'écran plat, le lecteur blu-ray et une baignoire à bulles là-dedans.

 

M'enfin le voilà, l'épisode, aussi connu sous le nom de L'Episode (as in "La Femme").

 

 

J'avais un peu peur qu'il fasse un petit bide à la revoyure celui-là - parce qu'une fois qu'il nous a asséné "le choc" une première fois... ben on le sait, donc ça marche plus. Mais j'avais oublié son côté gerbant qui marche toujours. Et ma foi, la première partie reste assez angoissante même si on connaît déjà la fin. Et, yerk, au fait.

 

C'est amusant tout de même: ça aligne tous les clichés du film gore (et ça devait se remarquer encore plus à l'époque où on était en plein revival du genre) mais placé au milieu d'une série remplie de bestioles gluantes venues d'ailleurs, ça devient du coup franchement original. Et ça arrive à nous faire perdre nos repères alors que ça nous présente une suite de scènes qu'on a déjà vues ailleurs. Et même que ça fait flipper (et gerber).

Ca en profite aussi bien sûr pour dire tout un tas de choses sur la nature humaine toussa, choses sur lesquelles je ne reviendrai pas parce que c'est dit suffisamment clairement dans l'épisode, et parce que j'ai 3 épisodes de retard donc on va faire court.

 

 

J'ai beaucoup aimé la réalisation de cet épisode, aussi. Le décor déjà, ça pète (et oui, on dirait chez moi, je me souviens ^^) et j'aime la façon dont n'est PAS montrée la violence, rendant ainsi la montée de tension bien plus efficace (honnêtement, l'enlèvement en voiture au tout début... on voit queue d'alle. On est aussi paumés que la nana qui se fait enlever, et ça marche mille fois mieux comme ça, nope?).

 

Et une fois n'est pas coutume, mes quelques secondes préférées de l'épisode me sont offertes par Ianto: ce sourire foireux qu'il sort au grand méchant mangeur de nous juste avant de lui coller un coup de tête alors que Tosh et lui sont saucissonnés dans la cuisine, j'adore.

 

Sinon on notera quand même que Gwen, des fois, elle est très perspicace. Mais d'autres fois, elle est quand même très conne: faut franchement pas être une flèche pour lancer le jeu du "t'as embrassé qui dernièrement?" sachant la galoche qu'elle a roulé à Owen y a 2 jours et 3 nuits de ça (et c'est sans surprise que la cocotte minute finit par exploser entre eux deux - et même si on avait pas eu le fait qu'ils se tournent autour depuis un moment, cet épisode a été écrit dans le seul et unique but de les faire choir dans les bras l'un de l'autre. Dans la mesure où on ne peut pas tout encaisser indéfiniment, faut bien évacuer à un moment donné; et vers qui d'autre aurait-ils pu se tourner après tout ça. Et pi on doit pouvoir gratter pas mal sur le fait qu'en ayant vu le plus moche de l'homme dans son état primitif, on doit avoir envie d'aller voir ce qu'il y a d'un peu moins pire dans cette bestialité enfouie sous nos jolis vêtements colorés et nos chaussures à talon, etc etc).

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:44

http://www.anakinovni.org/multi/images/fairies%5B1%5D.jpeg Comme ça, j'ai un point commun pas commun avec Gwen: moi aussi j'ai écrit sur l'affaire des fées de Cottingley à l'école, et des 5 clichés c'est surtout celui-là que j'avais décortiqué. J'avais eu une excellente note, mais je me sens frustrée maintenant d'avoir écrit ça avant l'arrivée de Torchwood: tout ce que j'ai écrit était erroné, je ne savais pas à l'époque que les fées étaient des petits n'enfants ramassés à diverses époques - et si toutes les fées avaient des bopapas aussi sympatoches que celui de Jasmine quand elles étaient des n'enfants, on comprend mieux pourquoi elles sont d'humeur si chafouines.

 

Donc, des fées, des attaques à coup de pétales de roses et des petites filles qui partent au pays du petit peuple ailé - à lire le résumé on ne doit pas tout à fait s'attendre à ce genre de résultat. Plus sombre que prévu, morts pas très ragoûtantes et fées pas sympa qui ont sérieusement besoin de voir un dentiste. Toussa toussa.

 

Pas qu'elles ne soient pas intéressantes ces petites bestioles, mais honnêtement, ça n'est pas vraiment là-dessus que repose l'épisode. Non, celui qui nous intéresse cette semaine n'a pas d'ailes, mais il compense avec une dentition parfaite. Celui qui nous intéresse, c'est Jack.

 

L'avantage de Jack c'est qu'il a assez de passé pour remplir un bon petit million d'épisodes à l'aise, et si on se doute que dans ce petit million d'épisodes il a aimé plus d'une fois, ça reste assez poignant de voir comment se finissent les histoires d'amour quand l'un des deux est immortel (et l'originalité de la situation est que celui qui est immortel n'est même pas un vampire ).

Et nous d'en découvrir un peu plus sur Jack - pas juste sur quelque anecdote de son passé mais sur celui qu'il est dans le dedans de lui - et ce via le regard de Gwen qui le comprend décidément vite et bien (et Gwen qui rappelons-le est Galloise donc ne s'étonne de rien).

 

Et bien sûr, on découvre aussi ce que ça signifie, d'être à la tête de Torchwood Cardiff. D'être le dernier rempart entre l'humanité et tout le reste. Ca veut dire que l'on est celui qui doit prendre les décisions qu'il faut absolument prendre, mais que personne d'autre ne veut assumer. Et c'est pratique pour toute la bande que ça soit Jack qui le fasse, comme ça on peut tous lui lancer des regards méchants, lui faire tout un tas de reproches et se sentir tout à fait à l'aise dans nos baskets. Personne ne saura jamais qu'à sa place, on n'aurait peut-être pas eu sa force et son courage et qu'on aurait joyeusement condamné l'humanité à disparaître pour se sauver soi-même - parce que c'est pas tant affaire de sauver ou non Jasmine, c'est aussi la satisfaction de ne pas écorner sa petite estime de soi et de ne pas avoir à affronter les regards méprisants que Jack essuie.

 

Un Jack au dos assez large pour encaisser tous les travers de l'humanité et servir en plus de défouloir, c'est quand même pratique.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 15:54

Ouh là. Ouais. Ben, voilà.

 

Non mais ce qu'il y a de bien quand même avec cet épisode, c'est qu'il nous raconte toute son histoire dans ses 20 premières secondes: Ianto, derrière ses barreaux (sic) regarde les autres faire mumuse en l'ignorant royalement. Donc c'est l'épisode où le mec qui ne joue pas avec la bande, qui ne sort pas avec la bande, qui ne se sent pas faire partie de la bande, va faire une grosse couillonerie qui ne pourrait être pardonnée par personne d'autre qu'un zami. A la fin de l'épisode, la bande se rend compte qu'il existe, lui pardonne, youpi, il est aimé, il peut s'en retourner faire son café. Evidemment, sa couillonnerie lui aura dans l'idéal fait un trou dans le coeur vu qu'il faut bien ça pour faire couler la larmichette du fin fond du canapé.

 

Du coup on pourrait éventuellement s'arrêter une fois passées ces 20 premières secondes (fort bien filmées soit dit en passant) mais on raterait des trucs utiles quand même, comme le fait de savoir que certains modèles de Cybermen étaient fournis avec une paire de seins et qu'il ne fait pas bon être livreur de pizza à Cardiff.

 

Enfin, je crois que ça m'aurait déjà un peu gonflé en tant normal mais que le fait que j'ai jamais été supra copine ni avec Ianto, ni avec son interprète, ça a encore moins aidé (et en fait en revoyant cet épisode je me rend compte que c'est peut-être pour beaucoup de la faute à cet épisode très précisément, cette inimitié avec personnage et acteur qui est toujours là des années plus tard. On partait pas du bon pied là, y avait un sacré boulot à faire. J'y croyais tellement que j'en ai éclaté de rire à un moment donné, je sais plus bien quand).

 

Mais bouh làlà, que c'est bateau et maladroit tout ça!  La seule grosse vraie surprise de l'épisode aura été de découvrir la méthode de bouche-à-bouche de Jack. Ca donnerait presque envie d'aller se noyer dans le hub tout ça (je sais pas d'où sort ce "presque" d'ailleurs, ça donne complètement envie d'aller se noyer dans le hub)

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 15:25

Dans la série "des hauts et des bas", cette semaine nous sommes en haut (donc la semaine prochaine on va se re-casser la binette, que ça veut dire xD)

 

La  première chose qui me plaît dans cet épisode, c'est qu'on a droit à un peu plus d'Owen. Tout le monde n'aime pas Owen, et je comprend qu'on puisse ne pas l'aimer (je ne suis pas sûre qu'Owen lui-même aime Owen pour commencer) mais moi il m'intéresse beaucoup, ce bonhomme, un personnage construit sur plusieurs niveau comme je les aime bien. On peut comprendre son horreur devant la scène de viol, et lui répondre dans le même temps que ce qu'il a fait avec son parfum dans le premier épisode, c'est pas si loin d'un viol. Peut-être que c'est aussi pour ça qu'il réagit aussi violemment. Je ne sais pas. Mais au moins ça n'est pas.. plat. Owen est un personnage en relief. Et c'est intéressant ça. Ca donne matière à fouiller. Donc, disons, yay! Owen.

Dans la foulée on a aussi une jolie introduction au petit numéro d'attraction-répulsion qui va bientôt présenter en vedette Gwen et Owen. Quand il nous tombera dessus, on pourra difficilement dire qu'il est sorti de nul part, celui-là.

 

La 2e chose que j'ai aimé dans l'épisode, c'est que l'accessoire alien ne soit qu'un prétexte. Potentiellement casse-gueule dans ce genre de série; quand ça foire, ça foire en beauté, mais quand ça passe, ça en devient... poétique (Torchwood et poétique, y a pas, ça colle). C'est très bien passé ici, et c'est doublement bénéfique: on a donc la poésie (si si, j'ai décidé que j'aimais bien ce mot) et ça nous évacue d'emblée et d'une manière plus originale qu'à l'accoutumée ce gadget qui fait voir l'avenir qui finit toujours par se ramener dans toute série s'approchant même de loin de la SF.

 

Nous voilà donc dans un monde suspendu au dessus d'une faille ouverte sur toutes les horreurs de la galaxie, et ce sont ces bons vieux êtres humains qui récoltent encore une fois la palme de la cruauté. Y a à dire là dessus. Je parie qu'on y reviendra plus d'une fois dans la série (oui bon là forcément c'est faussé comme pari. Mais je parie que je l'aurais parié même sans avoir vu la suite).

Mais on est capable de beau aussi. On est capable d'être Rhys et Gwen qui se courent après en riant, une agrafeuse à la main.

 

On est aussi capable d'être foutrement érotique avec un flingue à la main. On a déjà vu plus indispensable comme scène mais comme ya beaucoup plus déplaisant à regarder que John Barrowman et Eve Myles, je prend. Mais c'est la dernière scène entre Jack et Gwen, tout à la fin de l'épisode, que j'ai préféré. J'aime bien ce regard que pose Jack sur Gwen. Il essaye de comprendre, sans être tout à fait au point. Ca fait longtemps que Jack n'est plus tout à fait humain, et il évolue dans sa cave entouré d'un Owen et d'une Tosh à la limite de l'autisme et d'un Ianto qui pour l'instant n'en a rien à branler de ce qui l'entoure; donc je comprend qu'il soit fasciné par la banalité de Gwen, avec ses émotions à la con et cette sale manie de tisser des liens avec les gens... une humaine tout ce qu'il y a de plus basique. Et c'est ce qui fait d'elle une pièce unique, dans le monde de Jack.

 

Forcément on s'attend un peu à ce qu'un jour il la démonte pour voir comment ça marche à l'intérieur et qu'il la remonte de traviole ensuite, mais bon, c'est un gars hein. On s'attend toujours à ce que les gars cassent leurs jouets.

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:17

C'est là que ça se complique. On en est à peine rendu à l'épisode 2 que déjà déboule le célèbre machin venu de la planète choducul. Comme je ne l'aime pas ailleurs, et comme je ne l'aime pas à Torchwood non plus, celui là!! Non non, je ne suis pas prude, mais là, en plus de n'avoir pas un pet d'originalité, c'est tellement... gratuit.

Regardez comme on est grand nous!!! On dit des gros mots, on boit de la bière et on fait des cochonneries à la télé!!! On est matures ou m*rde?

Ben.... m*rde, plutôt. Vous vous êtes même plutôt bien débrouillés pour produire l'effet inverse.
Oui oui, c'est une savante critique d'une société sursaturée par des représentations du sexe à tout les coins de rue, blabla... prétexte. Ca critique queue dalle, ça se contente de participer au phénomène.

Si jamais ça ne se voit pas (xD) oui, j'ai été déçue par ce 2e épisode. J'ai été déçue que la série se repose si vite sur du vu, revu et mille fois vu, sur du facile, sur ce principe du "peu importe l'histoire, suffit de parler de cul pour faire venir la foule", ça serait décevant plus tard dans la saison mais on aurait dit "c'est l'épisode faible de l'année" et puis basta. Mais en 2e épisode d'une toute première saison! On est encore dans l'introduction, les 2 premiers épisodes sont sensés fixer l'image, la ligne directive de la série, et on nous sert cette chose. Ma foi. Heureusement que le nom de la série mère derrière élargissait grandement la marge d'erreur possible sur le démarrage.

Jack et Gwen auraient pu sauver les meubles mais on ne leur en laisse guère d'opportunité. Gwen, si futée et dégourdie la semaine dernière, a régressé en route et aligne un certain nombre de lapalissades tandis que son couple peine à nous servir de référent dans l'opposition "l'histoire d'amour face à l'histoire de fesses", et John débite son texte en ayant tout juste l'air d'y croire, par moments.


Ca reste intéressant tout de même de voir à quel point le reste de l'équipe est dans le noir total au sujet de Jack. Mystère intriguant, même pour ceux qui connaissent déjà Jack et qui se demandent comment ce tapis va être déroulé. Ca renforce aussi cette connexion instantanée que l'on a vu entre Jack et Gwen dans l'épisode 1: elle vient d'arriver et déjà, elle le connait mieux qu'eux tous réunis. Pas simplement au niveau "connaissances empiriques"; elle le [i]connait[/i]; elle peut cerner sa manière de fonctionner, elle sait comment lui "rentrer dedans", comment le faire fléchir. Les autres en sont visiblement incapables (hormis Ianto et son air de "pour ce que j'en ai à foutre" et pour qui on peut se demander s'il a déjà ne serait-ce que cherché à essayer   )



Enfin, si on doit se baser sur ces deux épisodes, on peut commencer à se dire que Torchwood, ça aura des hauts.... mais aussi des p*tain de bas.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:05

" CSI Cardiff, I'd like to see that, they'd be measuring the velocity of a kebab."



Torchwood, c'est la série qui arrive à te donner envie d'aller à Cardiff. Alors que bon, c'est un peu le Dunkerque local quand même. Avec un taux de mortalité un peu plus élevé.

Just for the record, hormis la saison 3, je n'avais vu chaque épisode qu'une seule fois, sans jamais y retourner depuis (et vu que je suis sûre de m'être endormie à un moment donné, y a même un morceau de TW qui est encore inédit pour moi. Mais je sais plus dans quel épisode lol!). Enfin bref, tout ça pour dire que cette revoyure, par moments, c'est pas si éloigné de la première découverte.

Et je voudrais en profiter pour remercier Koba de n'avoir pas proposé les versions censurées (ils me liront jamais mais c'est pas grave xD).

Et tout d'abord, yeaah, Gwen. Je sais que Gwen ne fait pas l'unanimité, mais c'est comme ça, moi je l'aime. Dégourdie, fouille-merde, tout ça tout ça, j'aime bien. Et puis Eve Myles a le don de me transpercer à travers l'écran. Et quand elle se met à hurler et à pleurer alors qu'elle réalise que Suzie va la tuer, et bien ça me bouleverse. Si la scène a déjà été vue dans toutes les séries avec des pistolets, sa réaction reste assez hors normes quand même. Mais tellement réaliste (enfin je l'imagine, on m'a jamais pointé un gun dans la tronche). Quand elle fini par s'écrouler par terre, je me serais bien écroulée avec elle.
Et puis, en bonne galloise qui se respecte, j'aime bien sa façon de tout accepter. "c'est quoi ça?" "un ptérodactyle." "ok". "Et sinon, les égouts sont envahis d'aliens." "impec, s'ils pouvaient bouffer les rats tant qu'ils y sont.". "Ah et on a un ascenseur invisible aussi". "ouais mais ça craint, ça fait un trou dans le sol".


Sinon, c'est quand même difficile de se remettre dans le contexte "vierge" de l'époque. On ne connait pas Ianto, Owen et Tosh, mais je les connais bien, alors j'ai du mal à rentrer dans le jeu de leur présentation. On ne sait pas que Jack est devenu immortel, on le découvre avec stupeur dans une scène terriblement choquante. Qui perd tout impact quand on sait très bien que Jack est immortel. On se demande comment ils se sont retrouvé avec le gant de Rassilon, alors qu'on sait... ah non, on sait toujours pas pourquoi, ça What a Face. Bien sûr, il reste toujours le mystère de Torchwood. Et comme tout gros mystère mystérieux dans le whoniverse, même quand on croit avoir plus ou moins fini par tout remettre en place, au revisionnage on trouve toujours quelque détail qui nous avait échappé. Mais bon, globalement on a toujours quand même environ une demi planète d'avance sur Gwen Laughing

Par contre ce qu'il y a de fort sympa, c'est de redécouvrir des répliques oubliées. Le coup du kebab d'Andy en particulier, une pétite xD.
Il ya aussi d'autres répliques qui révèlent un peu de l'état de la série à ce moment là. Le "We know how to use it, we don't know how it works" de Jack est probablement vrai à plusieurs niveaux par exemple; ça doit aller aussi bien à l'équipe en coulisses qui essaye de mettre la série sur pieds: franchement, on sait pas trop ce qu'on fout alors ça a des chances de partir souvent en sucette au début mais promis, on va s'appliquer à comprendre au fil des années lol!

Ca va aussi très bien à TW Cardiff évidemment. J'aime bien cette manière, encore une fois très britannique, qu'à la série de savoir qu'elle ne pourra/voudra pas s'aligner sur les codes des séries du genre et qui coupe l'herbe sous le pied de ceux qui voudraient pointer ces "défauts" en les pointant eux-même: l'équipe nous est présenté en grande pompe, la bande de super-trop-forts qui marche fièrement sous la pluie, et tout le monde s'agenouille devant eux, et c'est la super classe. Et puis ont visite les locaux, et ils sont tous super concentrés, et c'est la méga classe. Et puis ils éclatent de rire, et s'écroule la façade d'une allure terriblement américaine que la série aurait été incapable de tenir sur le long terme: Nope, c'est pas les 4 fantastiques, c'est juste que TW aime bien se donner un genre. Mais dans les faits, ce sont des gosses qui jouent avec des jouets trop sophistiqués pour leurs âges. Doublés d'une vraie bande de bras cassés ("who the hell orders pizza under the name of "Torchwood?" What a Face ). Ils ont aussi tous un léger fond d'handicapés sociaux, et il faut bien ça pour choisir de passer sa vie au fond d'une grotte qui au vu de toute la flotte par terre, doit pas du tout être humide et sentir le moisi.
En gros, l'équipe de TW ressemble un peu à rien, et ya des grosses chances pour que la plupart du temps ils fassent seulement semblant de savoir ce qu'ils font. Mais ils savent bien masquer à la populasse à quel point ils sont amateurs. Aime bien Laughing

Mais en tant que bonne tite fan de DW, ce que j'aime encore mieux, c'est à quel point ce premier épisode s'appuie sur le background de sa série mère. Je n'ai pas pu m'empêcher d'essayer de regarder l'épisode comme si j'y connaissais queue d'alle en whoniverse, et ma foi c'est tout à fait faisable. Ça ajoute même une dose assez impressionnante de petits mystères, et on se demande à quel évènement Jack fait référence lorsqu'il nous parle du moment où il est devenu immortel, et d'où donc vient cette rift qui a poussé au milieu de la ville... sans parler de Jack qu'il faut découvrir en intégralité, alors que les Whovians ont une petite longueur d'avance.
Et puis on a une main dans un bocal et un vaisseau transdimentionnel qui a créé l'ascenseur invisible, petites choses dont on doit se dire qu'elles ne sont qu'anecdotiques et n'auront jamais plus d'explications que ça.


Mais quand on sait de quoi ça cause, rien que la première entrée dans le hub et le plan sur la main de Ten, c'est le panard . Et le "the 21st century is when everything changes" qui revient toutes les 3 minutes devient assez tordant quand on a entendu les explications de Jack à Ten (qui en plus vont fort bien à l'épisode et globalement à la saison 1 toute entière) : "I don't know what it means, but it sounds good" lol!

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