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Game of Thrones

 

 

 

20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 15:11

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/8/88/Day_of_the_Troll.jpg

 

 

Marchi à ma Lolotte pour cet audiobook calin

 

C'est quand même sympa tout plein, d'avoir David Tennant qui nous blablate dans les oreilles pendant des heures. Ca fait une super berceuse et je me suis endormie plusieurs fois en cours de route (pas à cause de ce qu'il raconte hein, juste que je dégaine les audiobooks quand j'en arrive déjà à être trop fatiguée pour garder les yeux ouverts donc... ).

Et puis David ne fait pas que parler pour ne rien dire évidemment, il nous raconte une histoire, aussi.

 

Une histoire qui se déroule en 2070 et des brouettes, dans un monde où l'écologie n'est pas un problème, mais LE problème. C'est à dire que là, Maurice a atteint les bornes des limites et que c'est un peu la cata. Y a comme qui dirait plus rien qui pousse et tout le monde crève la dale.

Autant dire qu'on compte grave sur The Grange, un genre de centre de recherche campé au milieu de nul part en pleine cambrousse britonne, pour nous faire repousser tout ça. Mais voilà pas que Karl Baring, le directeur de la dite Grange, décide de disparaître sans laisser de trace après avoir eu la bonne idée de traverser le-pont-maudit-qu'il-faut-surtout-pas-traverser-m'enfin-tout-le-monde-sait-ça.

Alors forcément, une planète Terre en friche, des disparitions suspectes et un pont maudit, n'en jetez plus les amis, tout ça suffit largement pour faire de l'endroit la nouvelle destination vacances de notre brave Seigneur du Temps.

 

 

L'histoire est très classique, ce qui a l'avantage de ne pas trop nous déstabiliser un l'inconvénient de limiter les effets de surprise. On a une bande de scientifiques paniqués, terrés comme des lapins dans leur petite base, ce qui finit inévitablement par déboucher sur des regards en coin, des engueulades, des accusations qui volent et tout le tintouin, avec un Docteur qui s'invite au milieu du champ de bataille au risque de se prendre quelques balles en passant. On a le militaire borné avec lequel le Docteur va bien évidemment aller se fritter, et on a la demoiselle qui n'a pas confiance en elle et à qui le Docteur va montrer à quel point elle est belle et forte et grande et courageuse toussa toussa.

Donc non, ça n'est pas vraiment l'originalité qui prime. Il n'empêche que les codes repris sont bien respectés, et que tout est fait "dans les règles de l'art". Du coup, on a un peu l'impression d'enfiler des vieilles pantoufles qu'on a mis assez souvent pour qu'elles épousent parfaitement la forme de nos pieds. The Day of the Troll ne vous donnera pas l'impression de grimper dans des montagnes russes, mais il est très confortable. Sans prise de tête, une fois bien blottis sous la couette, avec la voix du Time Lord qui nous coule dans les oreilles, c'est le bonheur.

 

 

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C'est fou ce que ça fait du bien. Surtout après tant de temps. Je ne m'attendais pas à ce que ça me fasse autant d'effet de retrouver Donna.

Donna qui est tellement Donna dans cette aventure que j'en étais presque à me demander si j'allais en rire ou en pleurer. J'en aurai bien ri parce que c'est Donna, et que la moitié de ce qui sort de sa bouche est hilarant. J'en aurai bien pleuré parce que c'est Donna, et que l'autre moitié de ce qui sort de sa bouche peut être si touchant. Et ça l'est d'autant plus alors que j'en étais presque arrivée à... pas l'oublier, mais vous voyez: ça devient loin et... de moins en moins là. Mais la retrouver là comme ça, c'est comme retrouver les photos d'une super soirée entre amis des années plus tard, et de la revivre d'un seul coup si fort qu'on n'arrive pas à la contenir. Et qu'on se met à rire bêtement ou à avoir les yeux humides juste pour une bête photo de nous-même avec une tête affreuse. C'est ridicule, mais on s'en fiche: ça fait du bien.

 

Ma chère Donna et son grand dadais de Docteur se retrouvent donc au beau milieu de gadoueland (well, je suppose qu'on a dû nommer la planète au moins une fois quelque part dans le livre mais vu que ça ne m'a visiblement pas marqué, tenons-nous en à bagoueland), au milieu d'une armée d'humains venus conquérir un nouveau territoire et qui, comme tout bons humains qui se respectent, s'y attellent en dézinguant la population locale, à savoir des centaures (si si, des vrais de vrais, cétipamignon).

Il se trouve également qu'en plus des centaures nos braves copains humains ont aussi d'autres problèmes pas super glops à gérer du genre atmosphère un chtit peu mortelle à long terme et autres insectes géants qui aiment assez leur bequeter un bras ou une jambe quand ils passent pas loin, enfin bref c'est le club med pour Donna qui avait pourtant fait pour une fois de sacrés efforts sur la tenue puisque c'est en robe de soirée qu'elle a déboulé en plein milieu de la bouillasse, pauvre choupette.

Je vous épargne les péripéties hautes en couleur qui suivront (sinon c'est plus marrant vous aurez plus rien à découvrir) mais quelque part en route on trouvera aussi un super robot high-tech, un scientifique aux sinus bouchés ( y a un écossais qui s'éclate comme un fou à faire les différents accents et autres tics de langage, et le pire c'est qu'il le fait fort bien, le bougre), et une flopées de réflexions pour ou moins poussées sur l'Homme qui comme on le sait tous est capable du pire comme du meilleur blablabli blablabla.

Reste que si le démarrage est un petit peu long, l'ensemble est vraiment très  sympa et nous offre en bonus certaines répliques qui poussent le sourire voire carrément le rire; et surtout l'esprit du tout est vraiment très Doctor Who, ce qui est quand même ce qu'on demande avant tout.

 

Et puis il y a aussi un moment assez court mais qui m'a beaucoup plu, et qui se trouve être au tout début de l'histoire ce qui lui a permis de m'agripper d'entrée. Un moment concernant Donna (of course). Un moment où Donna se souvient de ses débuts à bord, de cette femme qu'elle était, qui faisait coucou à un Adipose avec les yeux humides, qui s'était trouvée si désespérée au milieu des rues de Pompéi... et de cette femme qu'elle est aujourd'hui, galopant au milieu d'un champ de bataille, pas qu'elle apprécie franchement la balade mais elle arrive maintenant à le faire sans trop trop de soucis non plus... alors est-ce que ces voyages l'ont rendue plus forte, plus courageuse, ou est-ce qu'ils sont simplement entrain d'éteindre tout doucement cette sensibilité et cette compassion qui faisaient d'elle un être humain?

 

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commentaires

L
<br /> Ça donne bien envie de l'écouter ! Mais bon, en audio comme ça sans le texte, je risque de louper des trucs... ce qui est bien c'est que certains audiobooks de Eleven existe en version audio et en<br /> version livre, je vais essayer de me dégoter ça !<br /> <br /> (sinon, le dernier paragraphe, là, ça me rappelle la philoooooo...)<br /> <br /> <br />
Répondre
M
<br /> <br /> tous les livres papier de Ten existent en audio aussi, pas juste Eleven ;)<br /> <br /> <br /> <br />