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18 mars 2012 7 18 /03 /mars /2012 14:27

Alors je vais être honnête: j'ai pas franchement suivi la chose, j'étais occupée à apprendre à jouer Oh Suzannah à la guitare en même temps .

 

Il faut avouer que Tosh, pour l'instant, c'est pas vraiment le personnage le plus intéressant jamais écrit - c'est pas sa faute, on lui donne juste queue d'alle de matériel sur lequel travailler. Je finirais par m'y attacher, un jour -  avec un timing désastreux d'ailleurs. Parce que quand on décide de lui donner une chance, Tosh a des choses à dire. Mais pour le moment, tout ce qu'elle a le droit de faire c'est de se pâmer devant ce qu'on lui colle sous le nez. Après 6 épisodes où elle n'existe que pour baver devant Owen, cette semaine elle n'a le droit d'exister que pour se pâmer devant... la chose venue d'ailleurs dont j'ai oublié le nom (appelons-là la cousine du futur copain de Sarah Jane. C'est pas long, ça se retient facilement xD).

 

La pauvre, tout de même. Enfin tout un épisode consacré à sa personne, où on se dit qu'on va enfin pouvoir aller voir un peu ce qui se passe dans sa tête (parce qu'il y a bien autre chose que son côté fangirl là dedans).

 

Malheureusement, comme l'indique le titre de l'épisode, ces 45 minutes qui lui sont offertes sont le cadeau le plus pourri  qui soit: bah non, t'auras même pas le droit de nous faire découvrir tes pensées à toi puisqu'on va te remplir le crâne de celles de tout le reste de l'humanité. La vache, elle est gâtée quand même, la demoiselle .

 

Donc, ça m'énerve. Donc, je trouve que c'est un peu du gâchis de personnage, et vu qu'en plus on se tape déjà Ianto qui sert à rien, ça commence à faire beaucoup d'air brassé pour pas grand chose dans cette saison 1.

 

Donc je boude.

 

Et je m'en retourne à ma guitare.

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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 18:20

Oh, mais non, pas glop! Jack pour se moquer d'Owen qui fait des déductions débiles le surnomme Sherlock - ça complique méchamment toute possibilité de crossover entre Sherlock et le Whoniverse! (parce que jusqu'à présent, un TARDIS qui déboule dans le salon du 221B Baker Street c'était tout à fait crédible )

 

http://images.wikia.com/tardis/images/d/d6/Slow_Decay.jpg

"Wait for a moment while my stomach catches up with us.

And wait... and wait... and yes! We're back together again. Thanks for holding on."

Owen

 

****

 

 

Enfin!

 

Enfin un quelqu'un qui fait justice aux personnages! Enfin un auteur qui s'applique à l'écrit à soigner ce qui a manqué cruellement à la série sur écran! Enfin quelqu'un qui sait tirer profit du support papier! Avec cette petite chose, Andy Lane offre à l'équipe de Torchwood ce qui m'a toujours affreusement manqué chez eux, et que j'espérais si fort trouver dans les romans: il les rend vrais.

 

Bien sûr pour compenser il propose une (enfin des) intrigues un peu pourries mais pour tout vous dire, j'ai tellement aimé son traitement des personnages que l'histoire en elle-même est devenue assez accessoire. Et puis, disons, c'est pas tant qu'elle est pourrie, c'est juste qu'on en devine un bon tiers rien qu'en lisant le résumé et que tout le reste devient assez clair et évident dès qu'on atteint la 50e page. Et du coup je l'avoue, j'ai pas mal peiné à finir les derniers chapitres: quand on en arrive aux résolutions... on s'ennuie un peu vu qu'on a déjà tout résolu depuis belle lurette.

 

Mais alors, mazette, moi qui aime bien trouver une tite quote pour chaque roman, j'ai paniqué un peu en entamant le livre: toutes les 2 lignes je me disais: je vais quoter celle-là! ah non, celle là!! ah non, celle-là!

C'est que tout le monde a droit à des dialogues plutôt hyper bien foutus et souvent décalés qui collent parfaitement à leur petites personnes alors moi, je savais plus où donner de la tête (etj'ai finalement choisi celle qui soulignait que ce bouquin pouvait donner la gerbe de temps en temps: autant prévenir (mais c'est un peu toujours le cas dans TW d'un autre côté)).

 

Et puis donc, on arrive enfin à se sentir proche d'eux. Gwen, Ianto, Tosh... enfin, on nous donne de quoi les comprendre vraiment, sans se contenter de nous laisser boucher les trous nous-même. Et dans le respect le plus total de ce qu'on a vu/verra dans la série en plus de ça. Ahhhhh... *soupir béat*

Il n'y en a qu'un qui est un peu à côté de ses pompes de temps en temps, c'est Jack. Jack est peut-être un peu raté, mais en même temps, s'il y a bien un bonhomme difficile à cerner, c'est bien lui. Et vu qu'au moins l'auteur fait l'effort d'essayer, bien plus que tous les autres avant lui, je ne lui en tiendrait pas rigueur.

Évidemment je n'ai pas mentionné Ianto non plus: on est quelque part entre les 3 premiers épisodes de la saison 1, alors Ianto.... pendant un petit moment on se demande même si l'auteur ne nous a pas envoyé discrètement dans une dimension parallèle où il n'a jamais rejoint Torchwood mais non, il finit par arriver (de sa cave. Où il s'occupait d'un truc... mais personne ne sait quoi... petit secret Ianto... toussa toussa). Mais malgré son manque de présence notable, j'ai bien aimé la façon dont le voient les autres, ce type bizarre qui apparaît on ne sait jamais d'où et disparaît dans les ombres on ne sait pas comment. Toujours entrain de fouiner discrètement un peu partout. Et comme tout le monde se rend plus ou moins compte, sans même en avoir conscience, que le mec il en connaît à peu près mille fois plus sur Torchwood qu'eux tous réunis (Jack à part, bien sûr) mais que... on s'en fout en fait, Ianto le premier .

 

Owen a droit à un joli moment aussi, qui montre bien comme il n'est pas aussi crade que ce que la série nous a montré jusqu'à présent. Owen, il est comme tout le monde en fait, sauf qu'il a jamais activé le filtre de la bienséance - ou de l'hypocrisie. Tout ce qu'il a dans la tête sort en l'état. Y a pas mieux dans la tête des autres, c'est juste qu'on ponce un peu avant d'en faire étalage.

Mais il sait aussi être aussi touchant que n'importe qui...

 

Quant à Tosh... sans surprise, elle est un peu paumée dans Torchwood la Tosh. Elle est un peu paumée au milieu de l'humanité aussi d'ailleurs. Elle a pas encore trouvé le mode d'emploi des rapports sociaux. Pauvre Tosh. Mais on se sent tous aussi perdus que Tosh de temps en temps, si ça peut la rassurer.

 

Pour finir ,nous avons Gwen. Et Rhys. Gwen a pour le coup droit à un traitement un peu plus en profondeur déjà dans la série, donc le roman ne fait que creuser dans un bon background déjà bien existant. Mais il fait ça très bien, remarquez. Et puisque j'aime Gwen, y compris dans ses défauts (et puis c'est super chiant un personnage parfait ) je trouve ça plutôt agréable de passer un peu de temps avec elle, de partager son intimité de cette façon (oui alors je me rend compte qu'elle peut être interprétée de façon un peu perverse cette phrase, mais faut pas).

 

En conclusion: Melyssa elle est enfin contente de Torchwood


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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 09:26

Ce moi-ci, c'est Caroline Skinner, la nouvelle productrice exécutive, qui s'y colle. Et c'est marrant, on se sent plus proche de quelqu'un quand on a espionné ses smeus sur le portable de quelqu'un d'autre .

 

 

Pour ce numéro, Caroline fait un rapport en direct d'En Bas, alors que l'orchestre de Doctor Who arrive en ville...

 

L'été dernier, quand j'ai tenu ce poste pour la première fois, Russell T. Davies m'avait dit que j'allais adorer ça, et puis avait ajouté en riant qu'il y aurait des moments où je me retrouverai à pousser un Dalek dans un champ dans Caerphilly en pleine nuit. Oh, comme je me suis moquée de lui! Ah! Ouais, bien sûr! Haha!

 

CUT TO:

Je suis coincée dans un ascenseur avec un gros Dalek bleu, le manager de Doctor Who Ewdard Russell, et le directeur artistique assistant de l'Orchestre Symphonique de Melbourne. Il fait de plus en plus chaud (c'est l'été en Australie en ce moment) et j'imagine Russell entrain de rire de moi depuis un Manchester enneigé. Et je pense. Yep. C'est arrivé. C'est pour de vrai maintenant. Je suis dans un ascenseur écrasée par un Dalek - ça veut forcément dire que je suis vraiment la nouvelle productrice exécutive de Doctor Who...


L'ascenseur en question est celui du Centre de Convention de Melbourne. Nous sommes début février. Et Edward et moi tentons d'amener ce Dalek jusqu'au studio photo mobile sur le front de mer de Melbourne avec ce musicien magique connu sous le nom de Murray Gold. Toutefois, comme dans tout bon épisode de Doctor Who, nous avons été perturbé dans notre voyage à travers le temps, l'espace et le Centre de Convention par un ennemi mortel. Un ennemi, dans le cas présent, connu uniquement sous le nom de "Oh Seigneur, comment diable va-t-on lui faire descendre les escaliers...?"

 

Nous sommes à Melbourne, au fait, pour le tout premier Doctor Who Symphonic Specacular. Jusqu'à aujourd'hui, le monde a été en diète forcée de Murray Gold, donc nous avons mis sur pied une version revisitée des Doctor Who Proms (présentés au Royal Albert Hall en 2010) pour une Première Australienne présentée par l'acteur Mark Sheppard, pendant que le maestro Ben Forster conduisait l'incroyable orchestre Symphonique de Melbourne. Il y avait plus incroyable encore pourtant. les fans! 5500 pour chaque performance qui toutes affichaient complet - et pas juste de Melbourne, ils sont venus de toute l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Asie. Il y avait des Fezzes en pagaille... un nombre impossible de River Song... et même quelques filles en robes de TARDIS (possible que je me présente dans l'une d'entre elles au prochain Tone Meeting; yup, ça clouerait le bec à Marcus et Steven). Mais blague à part, pour moi, qui m'apprête à entamer cette année de tournage épique - quelle incroyable expérience de me promener au milieu de cette foule et de rencontrer tant de gens qui aiment cette série comme rien d'autre au monde.

 

Imaginez la scène. Je suis assise au milieu de l'auditorium, à la table de mixage. L'atmosphère est électrique. Je veux dire, amener la musique de Murray en Australierevient à peu près à donner des pilules de bonheur à 11.000 personnes dans la même journée. Je danse, je piaille - ok, je le confesse - je fredonne aussi de façon tout à fait embarrassante le thème d'Amy. Mais en secret, ce que j'ai attendu avec impatience toute la journée c'est de voir cette toute nouvelle séquence de The Doctor, The Widow and The Wardrobe qui clôturera le premier acte. Parce qu'elle ne parle que de .... MOI!! Bon, ok, elle parle de mon premier épisode de Doctor Who, et c'est en fait bien plus excitant que ma personne. Je suis si fière du Christmas Special de l'an dernier, je le suis vraiment, et le magnifique thème que Murray a écrit pour le personnage de Claire Skinner, Madge Arwell, est une pièce sublime qui vous hante. Qui a envoyé des décharges dans ma colonne vertébrale pendant les répétitions.

 

Nous y voilà. Claire Skinner apparaît à l'écran. "Ça va être le meilleur Noël de tous les temps!", dit-elle. Mais OU EST LA MUSIQUE? L'orchestre est silencieux. Tout le monde dans l'équipe de production se dévisage avec un air de panique. Parce que problème technique parmi tous les problèmes techniques: le système de synchro sonore (qui dit aux musiciens quand jouer) vient de tomber en panne. Deuxième essai. " Ça va être le meilleur Noël de tous les temps!" Hum. Pas vraiment.

Le chef d'orchestre, Ben Forser, entame un numéro de mime hautement élaboré pour le public, secouant sa tête pour personnaliser l'embarras! Et c'est alors que l'incroyable se produit. Je me retourne pour regarder les visages des spectateurs, m'attendant à voir le désespoir général et la colère... Mais non! Tout le monde tend des Tournevis Soniques, comme des briquets dans un concert de rock. Ils essayent, comme le Docteur, de réparer ces choses! Après 3 autres douloureux essais, ça finit par marcher. L'équipe de l'orchestre, bien sûr, a dit qu'elle avait réussi à tout réparer. Personnellement, je préfère ma théorie à savoir qu'il s'agissait d'une combinaison d'amour et de technologie sonique.

 

Deux Standing Ovations plus tard et c'est l'heure de rentrer à la maison. Bulletin spécial. Heathrow est fermé à cause de la neige. Comment c'est possible? Il fait 30 degrés ici pour commencer - et je ne voudrais pas être impolie, mais ils ne savent pas que je dois commencer à filmer Doctor Who la semaine prochaine? A l'évidence non, puisque la compagnie aérienne répond qu'on va pouvoir aller jusqu'en Asie sans problème, mais qu'à partir de là, très honnêtement, personne ne sait. Réalisant que même un Sonique ne pourrait me sortir de là, j'ai doublé mes téléchargements de Doctor Who audiobooks juste au cas où je me serais retrouvée coincée pendant des jours.

 

Je suis assise toute seule dans l'aéroport de Hong Kong, priant pour une accalmie dans le ciel, en pensant "BON SANG! dans une paire de jours c'est notre première lecture! Nous ferons de tristes adieux à Karen et Arthur, et un formidable accueil à et-bien-je-sais-qui-mais-je-ne-peux-pas-vous-le-dire! Mais ce que je peux dire, c'est que vous n'en reviendrez pas des idées que Steven a eu pour la prochaine saison. J'adore déjà travailler avec lui. Tous les jours, il sort une nouvelle idée tordue et brillante de son chapeau magique (est-ce que c'est un fez?), et je me dis '"Ciel, oui! On doit carrément faire ça! c'est la Définition du mot fun!", puis je me demande pourquoi je n'ai pas fait une crise de panique.

Une fois enfin rendue dans l'avion, je relis la course folle et effrayante que Steven a écrit en ouverture d'un épisode. Et je suis là, retenant mon souffle et riant de moi-même, en regrettant un peu que les avions n'aient pas de canapés - parce que s'il y avait eu un canapé à bord de celui-ci, je serais allée me cacher derrière.

 

Actuellement, nous sommes dimanche soir. Demain matin - le lundi 20 février - je prend le premier train pour Cardiff pour le Jour Un du tournage. Matt est probablement entrain de dépoussiérer sa veste en tweed à l'heure où je tape. Et j'ai toujours rêvé d'écrire cette phrase, donc pardonnez-moi:


LE DOCTEUR VA REVENIR!


Demain, en fait...

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 18:07

Et vous remarquerez avant toute chose que quand Torchwood part camper, ils emmènent une tente de la taille d'un immeuble CHACUN. Chui sûre qu'ils ont l'écran plat, le lecteur blu-ray et une baignoire à bulles là-dedans.

 

M'enfin le voilà, l'épisode, aussi connu sous le nom de L'Episode (as in "La Femme").

 

 

J'avais un peu peur qu'il fasse un petit bide à la revoyure celui-là - parce qu'une fois qu'il nous a asséné "le choc" une première fois... ben on le sait, donc ça marche plus. Mais j'avais oublié son côté gerbant qui marche toujours. Et ma foi, la première partie reste assez angoissante même si on connaît déjà la fin. Et, yerk, au fait.

 

C'est amusant tout de même: ça aligne tous les clichés du film gore (et ça devait se remarquer encore plus à l'époque où on était en plein revival du genre) mais placé au milieu d'une série remplie de bestioles gluantes venues d'ailleurs, ça devient du coup franchement original. Et ça arrive à nous faire perdre nos repères alors que ça nous présente une suite de scènes qu'on a déjà vues ailleurs. Et même que ça fait flipper (et gerber).

Ca en profite aussi bien sûr pour dire tout un tas de choses sur la nature humaine toussa, choses sur lesquelles je ne reviendrai pas parce que c'est dit suffisamment clairement dans l'épisode, et parce que j'ai 3 épisodes de retard donc on va faire court.

 

 

J'ai beaucoup aimé la réalisation de cet épisode, aussi. Le décor déjà, ça pète (et oui, on dirait chez moi, je me souviens ^^) et j'aime la façon dont n'est PAS montrée la violence, rendant ainsi la montée de tension bien plus efficace (honnêtement, l'enlèvement en voiture au tout début... on voit queue d'alle. On est aussi paumés que la nana qui se fait enlever, et ça marche mille fois mieux comme ça, nope?).

 

Et une fois n'est pas coutume, mes quelques secondes préférées de l'épisode me sont offertes par Ianto: ce sourire foireux qu'il sort au grand méchant mangeur de nous juste avant de lui coller un coup de tête alors que Tosh et lui sont saucissonnés dans la cuisine, j'adore.

 

Sinon on notera quand même que Gwen, des fois, elle est très perspicace. Mais d'autres fois, elle est quand même très conne: faut franchement pas être une flèche pour lancer le jeu du "t'as embrassé qui dernièrement?" sachant la galoche qu'elle a roulé à Owen y a 2 jours et 3 nuits de ça (et c'est sans surprise que la cocotte minute finit par exploser entre eux deux - et même si on avait pas eu le fait qu'ils se tournent autour depuis un moment, cet épisode a été écrit dans le seul et unique but de les faire choir dans les bras l'un de l'autre. Dans la mesure où on ne peut pas tout encaisser indéfiniment, faut bien évacuer à un moment donné; et vers qui d'autre aurait-ils pu se tourner après tout ça. Et pi on doit pouvoir gratter pas mal sur le fait qu'en ayant vu le plus moche de l'homme dans son état primitif, on doit avoir envie d'aller voir ce qu'il y a d'un peu moins pire dans cette bestialité enfouie sous nos jolis vêtements colorés et nos chaussures à talon, etc etc).

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 10:44

http://www.anakinovni.org/multi/images/fairies%5B1%5D.jpeg Comme ça, j'ai un point commun pas commun avec Gwen: moi aussi j'ai écrit sur l'affaire des fées de Cottingley à l'école, et des 5 clichés c'est surtout celui-là que j'avais décortiqué. J'avais eu une excellente note, mais je me sens frustrée maintenant d'avoir écrit ça avant l'arrivée de Torchwood: tout ce que j'ai écrit était erroné, je ne savais pas à l'époque que les fées étaient des petits n'enfants ramassés à diverses époques - et si toutes les fées avaient des bopapas aussi sympatoches que celui de Jasmine quand elles étaient des n'enfants, on comprend mieux pourquoi elles sont d'humeur si chafouines.

 

Donc, des fées, des attaques à coup de pétales de roses et des petites filles qui partent au pays du petit peuple ailé - à lire le résumé on ne doit pas tout à fait s'attendre à ce genre de résultat. Plus sombre que prévu, morts pas très ragoûtantes et fées pas sympa qui ont sérieusement besoin de voir un dentiste. Toussa toussa.

 

Pas qu'elles ne soient pas intéressantes ces petites bestioles, mais honnêtement, ça n'est pas vraiment là-dessus que repose l'épisode. Non, celui qui nous intéresse cette semaine n'a pas d'ailes, mais il compense avec une dentition parfaite. Celui qui nous intéresse, c'est Jack.

 

L'avantage de Jack c'est qu'il a assez de passé pour remplir un bon petit million d'épisodes à l'aise, et si on se doute que dans ce petit million d'épisodes il a aimé plus d'une fois, ça reste assez poignant de voir comment se finissent les histoires d'amour quand l'un des deux est immortel (et l'originalité de la situation est que celui qui est immortel n'est même pas un vampire ).

Et nous d'en découvrir un peu plus sur Jack - pas juste sur quelque anecdote de son passé mais sur celui qu'il est dans le dedans de lui - et ce via le regard de Gwen qui le comprend décidément vite et bien (et Gwen qui rappelons-le est Galloise donc ne s'étonne de rien).

 

Et bien sûr, on découvre aussi ce que ça signifie, d'être à la tête de Torchwood Cardiff. D'être le dernier rempart entre l'humanité et tout le reste. Ca veut dire que l'on est celui qui doit prendre les décisions qu'il faut absolument prendre, mais que personne d'autre ne veut assumer. Et c'est pratique pour toute la bande que ça soit Jack qui le fasse, comme ça on peut tous lui lancer des regards méchants, lui faire tout un tas de reproches et se sentir tout à fait à l'aise dans nos baskets. Personne ne saura jamais qu'à sa place, on n'aurait peut-être pas eu sa force et son courage et qu'on aurait joyeusement condamné l'humanité à disparaître pour se sauver soi-même - parce que c'est pas tant affaire de sauver ou non Jasmine, c'est aussi la satisfaction de ne pas écorner sa petite estime de soi et de ne pas avoir à affronter les regards méprisants que Jack essuie.

 

Un Jack au dos assez large pour encaisser tous les travers de l'humanité et servir en plus de défouloir, c'est quand même pratique.

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2 mars 2012 5 02 /03 /mars /2012 10:46

Maintenant que depuis quelques semaines le grenier connaît ses heures de gloire - merci Steven - c'est tout à fait le moment de perdre toute crédibilité en postant des trucs débiles - et en fait c'est encore un peu la faute à Steven, d'ailleurs (oui, il a le dos large).

 

C'est juste que j'ai regardé cette vidéo hier soir, et que je me suis dit instantanément "celle-là, ma main au feu que Moffat la tweete d'ici à la fin de la semaine". Et ce matin, dans ma timeline...

 

moffatvid.jpg

 

C'était couru, n'est-ce pas. Et honnêtement, dans un monde où une rencontre entre ces 2 là s'avérait possible.... c'est exactement sur ce genre de situation que ça aboutirait.

(Vous savez que mon premier coup de coeur vidéo c'était une vidéo du Maître et de Ten sur cette chanson. C'est émouvant).

 

@ Lisakee  

(qui va voir son nombre de vues exploser avec ce petit tweet)

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 20:32

thirdstar.jpg

 

Le dernier et unique film dont j'ai parlé sur ce blog, c'était Einstein & Eddington. C'était plus par un concours de circonstance qu'autre chose, je venais de le regarder au moment où j'ai emménagé dans ce grenier et, ma foi, il me fallait bien causer de quelque chose. J'aurai pu continuer à parler de ces films que je regarde uniquement parce des docteurs, détectives et autres magiciens ont eu la bonne idée de rejoindre le casting, mais je ne l'ai pas fait. Probablement un peu par flemme je pense. Ca prennait bien une nouvelle étoile dans le ciel pour que je m'y remette.

 

 

"So I raise a morphine toast to you all.

And, if you should happen to remember it's the anniversary of my birth;

remember that you were loved by me. And that you made my life a happy one.

And there's no tragedy in that."

 

 

Voici le genre de film que j'évite méticuleusement depuis plusieurs années. Parce que je me connais, parce que je sais que je m'y implique beaucoup trop et qu'ils font des ravages non pas sur la soirée mais à bien plus long terme - j'ai quand même fondu en larmes devant une pauvre corde pendue au dessus d'un ruisseau 3 ANS après avoir vu Terabithia Rolling Eyes .

Et puis pour être honnête, j'ai déjà eu "le droit" de vivre plusieurs fois ce genre de films en direct dans la vraie vie alors je voyais pas trop de raisons de me l'imposer à nouveau derrière un écran.


Mais y a des acteurs comme ça qui vous font faire n'importe quoi.


Alors j'ai regardé Third Star - je vous laisse cliquer sur ce lien pour avoir le résumé en bonne et dûe forme (et non pas bonnet du forme comme je l'ai cru jusqu'à mes 10 ans).

Et comme attendu, j'en suis ressortie la tête à l'envers, les yeux rouges fluos et l'oreiller trempé. Et comme attendu, j'ai eu la double envie à la fois de serrer le film contre mon coeur et de le bercer toute la nuit et de le jeter au fond d'un puits et de l'oublier à jamais.
Sauf que la 2e option est impossible, et que je sais qu'il me reviendra comme un boomerang à allures régulières, que ce soit demain, dans un mois ou dans un an. J'ai une vraie fragilité face à ce genre de situations, et à l'évidence je ne suis plus capable de les encaisser, même en fiction.

Tout ça pour dire que si vous êtes un tant soit peu fragilisé face au sujet traité, ça va être dur. Et ça va faire mal.


Mais p*tain, qu'est-ce que c'est beau.


Déjà à la base, j'aime ce concept: j'ai toujours trouvé qu'on faisait de superbes choses en lâchant une bande de mecs dans la nature, avec rien d'autre comme matos qu'un joli ciel bleu le jour et quelques étoiles la nuit, et en les laissant faire. Parce qu'on a moins l'habitude que la télé ou le cinéma leur donne opportunité de se livrer à cœur ouvert, d'être émouvant avec toute la maladresse un peu bourrue d'un mec. Et c'est ce qui me touche le plus. Cette bande de potes qui affrontent tout, même la vie. Qui s'expriment souvent par les poings, parce qu'on ne leur a pas vraiment appris à s'exprimer autrement. Qui ne maitrisent pas forcément les mots, mais qui savent être là par un regard ou par une main posée sur l'épaule. Qui finissent par trouver le courage de pleurer - parce que c'est du courage, un mec qui pleure, surtout devant ses potes.

Cette bande de potes qui affrontent tout, même la mort.


Et puis il y a James. Le ciment qui les unit. Grâce à James, pendant quelques jours, ils ne font qu'un; un maladroit et pas bien stable, mais un. Sans James, ils ne seront plus que 3 types paumés qui tournent en rond dans la ville. Mais ils sauront qu'ils peuvent être plus que ça, qu'il ont été plus que ça, grâce à James. James auquel je refuse obstinément de m'attacher, parce que je sais. Mais je n'y arrive pas, évidemment. Et c'est drôle, parce que j'ai essayé d'endiguer pendant tout le film, vraiment. Et puis les feux d'artifices éclairent le ciel, et James sourit. Et James rit, et ses yeux pétillent. Et moi j'explose en cris et en larmes dans mon oreiller, et je ne m'arrêterai qu'une bonne demi heure après la fin du générique.

Et je me dis que je n'aurais pas dû me laisser avoir encore une fois. Parce qu'évidemment j'allais l'aimer, parce qu'évidemment cet enfoiré d'anglais au nom imprononçable allait le rendre bouleversant de justesse dans son combat perdu d'avance.

Il ne devrait pas avoir le droit de faire ça. On devrait interdire à ce genre de gars de jouer autre chose qu'un télétubbies.




vid by KatrinDepp. Obviously

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 18:32

Vu l'état de la catastrophe, le gars à la casquette aura désormais une galerie.

 

Donc, double mise à jour de la galerie Sherlock.

 

Une première mise à jour qui gigote de partout, parce que c'était ma période "je découvre des trucs rigolos". On trouve tout ça derrière la dite casquette, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous.

 

http://i44.servimg.com/u/f44/15/74/71/21/deerst10.gif

 

 

La suite gigote un peu moins (quoi que) et du dédéctive je me suis un peu égarée sur son interprète. Et tant qu'à s'égarer sur quelqu'un, autant qu'il porte bien le manteau long. Tout pareil, on clique sur la cravatte pour voir le reste.

 

 

http://img.over-blog.com/564x200/4/53/68/81/Sherlock/Benedict/cbatchedbana2.jpg

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 10:28

Programme distribué aux invités de l'avant-première Sherlock

 



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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 14:30

Prélude à ce dernier chapitre, j'ai oublié de vous dire dans la partie précédente que grâce à Mo', le Mouvement #believeinSherlock avait atteint les studios de France Télévision: voici comment elle a redécoré la salle de cocktail 751929

 

http://i43.servimg.com/u/f43/16/13/86/35/img_0215.jpg

 

 

Si j'avais su en pondant l'affiche qu'elle se retrouverait catapultée là, je me serais un peu plus appliquée pour la découpe de Moriarty xD (ouais bon, quand on sait qu'à la veille de l'événement France 4 a twitté ça, on se dit que ça n'a pas dû les perturber plus que ça)

 

http://26.media.tumblr.com/tumblr_lzclc3RLLR1row6ryo1_500.jpg

 

***

 

~ Partie 4: Sherlock a sa propre théorie sur la chute de Sherlock

 

Ainsi donc, voici John Watson. Mazette, il est bien plus grand que l'original lol! . A partir de là, tout ce qui va sortir sera en vrac, parce que mon cerveau en surchauffe a atteint les limites de ses capacités et que ma mémoire commence vaguement à nager en plein brouillard.



Mais je me souviens que l'on est restées un moment à papoter avec Watson tout seul, avant qu'il soit rejoint par son ami le détective (alors oui, ils s'appellent Yann Peyra et Gilles Morvan en vrai, mais dans le flou artistique du moment, c'était plus simple pour tout le monde de les appeler Watson et Sherlock et vu que vous savez quoi? Ils répondent aussi quand on les appelle comme ça What a Face , on va continuer sur cette lancée. Watson, donc, à qui j'ai dû poser environ 3403455 questions dont je connaissais déjà la réponse mais c'était juste trop tentant de pouvoir le faire en live Laughing . Du style est-ce qu'ils ont l'occasion de voir l'épisode en entier à l'endroit avant de doubler ou pas? Pas toujours pour les autres doublages, mais comme pour Sherlock c'est tous des gros fans bien geeks (comme Sherlock nous en fera la démonstration haute en couleur un peu plus tard) et bien oui, ils ont vu tous les épisodes de la saison 2 avant de les doubler. Ils ont tellement détesté qu'ils les ont même regardé 3 fois laugh2-100215 .

 


Lolotte lui demande s'il aura possibilité de suivre la carrière de Martin Freeman sur d'autres films (elle gère Lolotte, quand tout le monde pète un plomb elle ramène les moutons dans le pré) - en sous-texte dans la question, il faut entendre "tu vas jouer les hobbits, dis?" - et Yann partageant une partie de son esprit avec Watson, comprend immédiatement le sous-texte What a Face . Donc... pour l'instant, il ne peut donner aucune réponse officielle. Parce que rien n'est signé, et parce que probablement, il n'a pas le droit de trop en dire pour l'instant. Mais... il a fait des essais. Et d'une manière générale, oui, il aimerait pouvoir suivre la carrière de Freeman, qu'il aime beaucoup. Il a d'ailleurs demandé à pouvoir le rencontrer prochainement.
Toujours dans la série "on connait la réponse mais on demande quand même" ils doublent l'épisode dans le désordre, n'est-ce pas? Oui, ils doublent dans le désordre, parce que par exemple lorsque Mycroft vient faire ses scènes, il fait toutes ses scènes d'un coup. Dans la mesure du possible, ils essayent de réunir tous les acteurs présents dans la scène pour les faire doubler en même temps, mais ça n'est pas toujours faisable. Pas uniquement pour des questions de disponibilité, mais aussi parce que parfois, les plans diffèrent et ils sont obligés de prendre les voix séparément (l'exemple que nous donnera Sherlock viendra du Reichenbach "quand Sherlock fait sa crise avec son freesbee de la mort pendant que Watson parle tout seul dans le canapé" )

Ils nous apprennent d'ailleurs que c'est le lendemain que Sherlock doublera la scène de fin de The Reichenbach Fall que je ne détaillerai pas pour éviter les spoilers mais il s'agit bien de LA scène; alors que Watson a déjà doublé sa partie il y a quelques jours.



Nouvelle anecdote ayant pour thème les au revoir, c'est à ce moment que Watson annonce qu'il s'en va et nous salue (et dit au revoir à Sherlock dans un joli câlin qui me fera dire à Jam que ça y est, elle l'a eu son câlin John/Sherlock mais non, ça lui suffit pas xd-efe1a ). Enfin bref il dit au revoir. Une première fois. Et comme monsieur BBC, une demi heure et 15 au revoir plus tard, il sera toujours là (apparemment on est difficiles à quitter dites donc ).

 


Toujours en vrac, arrive sur le tapis le fameux débit delamorkitue de Benedict, qui ferait cracher ses poumons à plus d'un. On pourrait penser qu'à devoir régurgiter autant de mots aussi vite, Sherlock aurait souvent besoin de refaire ses prises mais on apprend qu'en fait, c'est plus souvent Watson qui se prend les pieds dans le tapis et qui doit recommencer.


Parce que zut, ça suffit maintenant de parler boulot vu qu'eux aussi sont deux gros fans avec une passion à assouvir Laughing , ils nous demandent si on a vu la saison 2. Tout le monde répondant positivement, on enchaîne sur un gros dépiotage de la saison digne du forum dans ses plus grandes heures de pétage de plomb. Sherlock nous donne sa théorie sur la fin du Reichenbach: Molly, camion, balle de caoutchouc, vélo... impeccable, y a pas à dire, il se sentirait comme un poisson dans l'eau sur Tumblr lol! .
Il relève ensuite une liste longue comme mes deux bras d'indices et de références au canon glissés dans la saison, du plus évident au petit mot écrit en minuscule tout en haut d'une addition de restaurant que l'on voit environ 3 microsecondes (sérieusement, il est sûr de n'avoir vu les épisodes QUE 3 fois?? ).


Je ne sais plus exactement quels autres points ont été abordés, tant sur le doublage que sur la série. Je sais juste qu'à un moment donné, j'entend un drôle de bruit, et qu'en cherchant à savoir ce que c'est je m'aperçois que les serveurs sont entrain de replier les tables. Pas très correct, alors que le cocktail n'est pas fini, me dis-je... avant de m'apercevoir qu'il est fini, et depuis un moment apparemment. La salle est déserte, à l'exception de 8 fans, 2 doubleurs et un adaptateur qui piaillent au milieu et d'une petite 10aine de membres du personnel de FT, du doublage et de la BBC qui sont en cercle autour de nous et qui nous regarde avec la banane. C'est à dire que nous, on a l'habitude d'être la polulasse qui regardons ces gens en se demandant comment c'est "de l'autre côté de la barrière". Mais à ce moment là, c'était nous qui étions regardés comme d'intéressantes curiosités "c'est comme ça, leur monde!" . Je crois qu'ils aiment notre enthousiasme.


Niveau inversion de rôles, on en arrive au bouquet du pompon. Voilà-t-y pas que ce sont eux qui nous demandent, presque gênés, si on veut bien se groupir avec les doubleurs pour qu'ils nous prennent en photo laugh2-100215

Une jeune femme qui, je crois, venait de FT, pense même à demander à Jam si elle peut lui emprunter son Deerstalker pour le coller sur la tête à Sherlock (ces gens sont pire que nous) et nous voilà plantées dans ces studios déserts telles des vedettes sous les feux de la petite 10aine de paparazzis qui ont tout à fait l'air de nous trouver fascinantes (et heureusement pour nous qu'on avait la maman de Tia' pour prendre des photos pour nous aussi, sinon cet instant n'aurait à jamais existé que dans les bureaux de FT, du département Dubbing de la BBC et du studio de doublage. Ça aurait été balot What a Face )

 

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Avec tout ça, il est déjà 00h15, et enfin nous sortons (bouaf, ça fait à peine 5h qu'on est là ^^).

A temps pour récupérer l'avant-dernier tramway. Hormis les officiels, il ne reste personne d'autre que 8 des 10 de départ. Puis 7. Puis 2. Parce que pour sortir des studios de FT, il faut passer par un sas de sécurité via 2 portes en verre. Comme à la banque, en fait. Puisqu'on ne peut pas rentrer à plus de 4 ou 5 dans ce sas, c'est Lolotte et moi qui nous retrouvons les dernières "côté FT" des portes, alors que les autres s'éloignent déjà "côté rue".



Notre porte s'ouvre, nous allons sortir. Il n'y a plus que nous. Nous et ce petit groupe qui monte les escaliers. L'un d'entre eux fini de grimper en courant, bien décidé à profiter de notre passage dans le sas pour sortir aussi, parce que, hé, c'est pénible de poireauter en attendant son tour.


C'est ainsi que Lolotte et moi nous retrouvons enfermées dans le sas de sécurité en compagnie de notre Watson Francophone (Watson qui je vous le rappelle, était sensé être parti y a une bonne heure de ça déjà).

"C'est bien, au moins on ne risque rien" lui dis-je. "Aucun danger, vous êtes sous la protection du Docteur Watson".

Ce ne sont que quelques secondes, mais c'est une bien jolie façon de conclure l'histoire de cette surprenante avant-première. C'est aussi un parfait récapitulatif de ce qu'a été cette soirée: une succession absurde d'évènements improbables. Et c'est ainsi qu'à 00h20, alors que nous quittons des studios désormais presque déserts, Lolotte et moi trouvons le moyen d'ajouter une nouvelle anecdote complètement surréaliste à cette soirée.


Surréaliste. Le mot du jour.

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