"Yes! Yes, of course I can. Given time. Time and space to work, and assuming no one else starts pushing their nose in. Oh, and that I'm not killed before I've finished."
The Doctor
En ce moment, j'ai des semaines chargées, et pas envie de rester derrière le clavier le week-end. Je vais donc pondre le résumé le plus àlawanaguène qu'on puisse faire et embrayer sur le reste: TARDIS se pose à côté volcan Afrique 22e siècle; scientifiques font pousser nouveau miam-miam pour pays riches pendant qu'Afrique très faim, mais truc bizarre dans volcan, ouh làlà, ça prend possession de ce qui est vivant, pas bon du tout tout ça. Docteur intéressé. Rose flirte (si Rose était un personnage de Torchwood au lieu d'être coincée dans sa série pour enfants, elle aurait déjà couché avec l'équivalent population de toute la Grande Bretagne).
C'est marrant, j'avais très peu entendu parler de ce livre avant de l'entamer. Pour le fun, je suis quand même allée voir quelques reviews pour la route et elles étaient pas tout à fait les plus enthousiastes jamais vues faut dire - et autant le dire tout de suite, je ne vais pas venir ajouter beaucoup de lumière dans cette cave là.
C'est sympathique. Sans plus. Ça se veut plus grand que les romans NSA précédents du même auteur. Ça veut parler de Thèmes Importants, ça veut dire des Choses Sérieuses sur la surpopulation, la famine, la suprématie occidentale, toussa. Ça veut mettre tout plein d'humains qui se battent pour la bonne cause mais qui sont pas foutus de se mettre d'accord sur les armes. Ça raconte vaguement que l'enfer est pavé de bonnes intentions, etc. Enfin, ça essaye quoi.
Et ça fait aussi intervenir un mille pattes et des vers géants au nom ridicule quelque part en route. Ce qui nous vaut une réplique du Doctor qui ne pouvait venir que de lui, quelque chose comme "qu'est-ce que ce mille pattes sait que nous ne savons pas? A part l'effet que ça fait d'enfiler un pantalon fait de 50 paires de jambes?"
Mais ça a l'avantage livré avec Stephen Cole: on a des rebondissements toutes les 2 pages et les temps morts sont à peu près inexistants. Ce qui à priori peut vouloir dire qu'on ne s'ennuie pas, sauf dans mon cas où j'étais vraiment pressée d'évacuer la chose sur la fin et où les 30 dernières pages m'ont parues sans fin.
Et définitivement, ce photoshoot de David et Billie n'est pas une réussite.
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"-There's a plan B? That makes a change.
- There's a plan C too, which involves taking you home and leaving you with your mother for a couple of weeks, so don't push it!"
Rose & The Doctor
Je ne pense pas que ce roman ait jamais été cité comme "le roman DW préféré d'untel". Je ne pense pas non plus qu'il le sera un jour. Mais on passe quand même un excellent moment de lecture. C'est fun, c'est vif, on ne s'ennuie pas, et même si on n'est pas franchement surpris (on a même plutôt tendance, comme toujours, à avoir une petite longueur d'avance) on reste intéressé tout le long. Mine de rien, c'est pas toujours le cas dans ces petits livres.
C'est l'histoire d'une planète. Une planète mythique, Laylora, aussi connu sous le nom de Paradis. Sur cette planète de légende, un écosystème à l'équilibre parfait permet à ses habitants de vivre heureux sans jamais ne manquer de rien. Si cette planète a jamais existé, ça n'est certainement pas sur celle-ci que viennent d'atterrir Rose et le Docteur: tremblements de terre, créatures terrifiantes qui pourchassent les indiens locaux.... on est trop loin du Paradis pour croire que nous sommes sur Laylora. A moins que quelque chose soit venu mettre le bazar dans l'équilibre parfait de la planète?
C'est rafraîchissant comme tout comme histoire. Ca y va un peu comme un lancer de patates pour nous dire que l'homme ne sait qu'écorcher la perfection, et Rose drague tout le long - non sérieusement ça me gonfle de la voir passer les 2/3 de chaque bouquin à bavasser devant un mâle, c'est que je m'en fous un peu de la vie sentimentale de Rose. Mais vu que c'était officiellement ma toute dernière lecture du duo Rose/Ten, ça me gonflera moins à l'avenir, c'est déjà ça xD.
"The Doctor realised that his gambit had failed. Time for plan D. Or was it E? As usual, he was in danger of running out of code letters for his improvisations".
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