Je suis un peu mitigée devant celui-ci. On a vu pire, mais il n'a jamais vraiment réussi à m'embarquer. Et puis peut-être que j'aimerai bien que l'on s'éloigne un peu des années 60 qui nous collent au train depuis l'arrivée de Fitz, tiens.
D'ailleurs c'est un peu ce que l'on apprend sur Fitz qui donne un minimum d'intérêt à la chose. Le coté instable et psychologiquement fragile de Fitz est ce qui l'a rendu instantanément intéressant dans son premier roman, et c'est ce que l'on va explorer ici. C'est d'autant plus fascinant que tout cela se passe sur terre, et que le jeune homme subit un bon vieux lavage de cerveau bien de chez nous et tout à fait crédible. A la fin du roman on ne sait toujours pas vraiment sur quel pied danser avec lui, et j'aime beaucoup ça. J'aime aussi qu'il ne soit pas parfait et qu'ici à la différence des romans précédents cela ne devienne pas motif pour faire de lui le clown de service.
Sam est insupportable, évidemment (ai-je déjà mentionné que je n'aimais pas Sam? xD) et même si parfois on croit pendant quelques pages qu'elle commence à comprendre que la réalité n'est pas aussi simple que ça.... la-Sam-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde finit par revenir au galop.
Et puis il y a le Docteur, qui fait ce qu'il a à faire, mais qu'un héros ne devrait pas faire. Il me semble que ça a beaucoup choqué à l'époque et ça peut se comprendre. Mais je ne crois pas que ça soit tant l'acte en lui-même qui me marquera mais cette espèce de fausse froideur lorsqu'il en parle.... je dis fausse, parce que pour moi elle n'est là que pour protéger Fitz. Tout comme l'action elle-même servait à protéger Fitz, à le préserver de cette culpabilité là.
Simplement, on oublie parfois que si, le Docteur est capable d'aller aussi loin - et aussi facilement. Je comprend que l'on puisse être déçu, mais je ne trouve pas que ça soit out-of-character: tout d'abord le processus qui nous fait en arriver là est logique, et ensuite... c'est Eight. Ca n'est pas nouveau que parfois il débranche tous sentiments.
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***
Un roman "oui-et-non". Un roman qui pour certaines raisons m'a tout à fait intéressé et pour d'autres profondément ennuyé.
Commençons par l'ennuyeux: bon... l'histoire est rasoir. Et raplapla. Et autant la Suède est très bien rendue (enfin je n'y suis jamais allée mais ça donne envie, à défaut) autant pour tout le reste les descriptions pêchent et je n'ai jamais pu me visualiser ni les créatures et la moitié de leur fonctionnement ni leurs histoires de grotte côté Dominion. Du coup forcément sur le dernier quart du bouquin où on se balade d'une cave à l'autre en rencontrant un tas de bestioles.... j'ai rien suivi, rien compris; et à dire vrai je m'en fichais complètement.
Et c'est assez drôle quand on sait que l'un des autres problèmes du bouquin est qu'il a un vrai souci de répétition: même en me le récapépétant 3 fois je ne comprend toujours rien, et ça ne m'intéresse toujours pas, désolée monsieur.
Mais l'intro est excellente cela-dit. On saute à pied joint dedans (dans rien en fait mais on ne le sait pas encore). Quelques idées intéressantes aussi, ou qui ont dû l'être à l'époque mais qui ne le sont plus aujourd'hui parce que... si le C19 par exemple était original au moment de la parution, aujourd'hui il est vu revu et archi-vu.
Mais j'ai beaucoup aimé le traitement de Fitz et du Docteur, ce qui sauve le reste.
Et j'ai plutôt bien aimé qu'on se débarrasse momentanément de Sam dans la foulée (et que le Docteur s'intéresse aussi peu à sa disparition fait poindre sur mes lèvres ce sinistre sourire machiavélique que l'on aurait bien envie d'accompagner d'un rire démoniaque. Et même quand on croit avoir subi le discours "ma mie a disparu bouhouhou"... on se rend compte plus tard qu'il ne parlait même pas d'elle xD).
Et donc le Docteur, pour une raison tout à fait valide (si on oublie que ça lui est déjà arrivé avant sans plus de conséquences que ça, chuuut), est perdu, ne sait pas quoi dire, ne sait pas quoi faire, se retrouve prostré comme un crétin à attendre que les choses de passent, et arrive à perdre vaguement la confiance de son compagnon. Dans l'absolu, je ne dis pas que j'aime le voir comme ça. Mais ça reste intéressant, de temps en temps.
On découvre aussi Kerstin, qui nous est quasiment vendue comme une nouvelle compagne, et je n'aurai pas rejeté l'idée: on nous donne son histoire et son parcours juste assez pour la comprendre et pour avoir envie de l'adopter.
Mais surtout il y a Fitz, qui, bien que ses aventures commencent à tout doucement le changer et que l'on sente poindre un courage nouveau... continue à n'être tellement pas un héros et à tellement bien fonctionner sur le mode du "moi d'abord, on verra pour les autres ensuite".Et c'est vraiment intéressant d'avoir quelqu'un comme ça à bord: on ne peut pas vraiment le lui reprocher parce que son comportement est juste tellement... humain. Il a aussi ce mode de fonctionnement complètement crétin que je comprend bien parce qu'hélas je le partage, qui consiste à se dire que si on ignore un problème pendant assez longtemps il finira peut-être par se lasser et par s'en aller tout seul.
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Je suis un peu mitigée devant celui-ci. On a vu pire, mais il n'a jamais vraiment réussi à m'embarquer. Et puis peut-être que j'aimerai bien que l'on s'éloigne un peu des années 60 qui nous collent au train depuis l'arrivée de Fitz, tiens.
D'ailleurs c'est un peu ce que l'on apprend sur Fitz qui donne un minimum d'intérêt à la chose. Le coté instable et psychologiquement fragile de Fitz est ce qui l'a rendu instantanément intéressant dans son premier roman, et c'est ce que l'on va explorer ici. C'est d'autant plus fascinant que tout cela se passe sur terre, et que le jeune homme subit un bon vieux lavage de cerveau bien de chez nous et tout à fait crédible. A la fin du roman on ne sait toujours pas vraiment sur quel pied danser avec lui, et j'aime beaucoup ça. J'aime aussi qu'il ne soit pas parfait et qu'ici à la différence des romans précédents cela ne devienne pas motif pour faire de lui le clown de service.
Sam est insupportable, évidemment (ai-je déjà mentionné que je n'aimais pas Sam? xD) et même si parfois on croit pendant quelques pages qu'elle commence à comprendre que la réalité n'est pas aussi simple que ça.... la-Sam-qui-sait-tout-mieux-que-tout-le-monde finit par revenir au galop.
Et puis il y a le Docteur, qui fait ce qu'il a à faire, mais qu'un héros ne devrait pas faire. Il me semble que ça a beaucoup choqué à l'époque et ça peut se comprendre. Mais je ne crois pas que ça soit tant l'acte en lui-même qui me marquera mais cette espèce de fausse froideur lorsqu'il en parle.... je dis fausse, parce que pour moi elle n'est là que pour protéger Fitz. Tout comme l'action elle-même servait à protéger Fitz, à le préserver de cette culpabilité là.
Simplement, on oublie parfois que si, le Docteur est capable d'aller aussi loin - et aussi facilement. Je comprend que l'on puisse être déçu, mais je ne trouve pas que ça soit out-of-character: tout d'abord le processus qui nous fait en arriver là est logique, et ensuite... c'est Eight. Ca n'est pas nouveau que parfois il débranche tous sentiments.
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Un roman "oui-et-non". Un roman qui pour certaines raisons m'a tout à fait intéressé et pour d'autres profondément ennuyé.
Commençons par l'ennuyeux: bon... l'histoire est rasoir. Et raplapla. Et autant la Suède est très bien rendue (enfin je n'y suis jamais allée mais ça donne envie, à défaut) autant pour tout le reste les descriptions pêchent et je n'ai jamais pu me visualiser ni les créatures et la moitié de leur fonctionnement ni leurs histoires de grotte côté Dominion. Du coup forcément sur le dernier quart du bouquin où on se balade d'une cave à l'autre en rencontrant un tas de bestioles.... j'ai rien suivi, rien compris; et à dire vrai je m'en fichais complètement.
Et c'est assez drôle quand on sait que l'un des autres problèmes du bouquin est qu'il a un vrai souci de répétition: même en me le récapépétant 3 fois je ne comprend toujours rien, et ça ne m'intéresse toujours pas, désolée monsieur.
Mais l'intro est excellente cela-dit. On saute à pied joint dedans (dans rien en fait mais on ne le sait pas encore). Quelques idées intéressantes aussi, ou qui ont dû l'être à l'époque mais qui ne le sont plus aujourd'hui parce que... si le C19 par exemple était original au moment de la parution, aujourd'hui il est vu revu et archi-vu.
Mais j'ai beaucoup aimé le traitement de Fitz et du Docteur, ce qui sauve le reste.
Et j'ai plutôt bien aimé qu'on se débarrasse momentanément de Sam dans la foulée (et que le Docteur s'intéresse aussi peu à sa disparition fait poindre sur mes lèvres ce sinistre sourire machiavélique que l'on aurait bien envie d'accompagner d'un rire démoniaque. Et même quand on croit avoir subi le discours "ma mie a disparu bouhouhou"... on se rend compte plus tard qu'il ne parlait même pas d'elle xD).
Et donc le Docteur, pour une raison tout à fait valide (si on oublie que ça lui est déjà arrivé avant sans plus de conséquences que ça, chuuut), est perdu, ne sait pas quoi dire, ne sait pas quoi faire, se retrouve prostré comme un crétin à attendre que les choses de passent, et arrive à perdre vaguement la confiance de son compagnon. Dans l'absolu, je ne dis pas que j'aime le voir comme ça. Mais ça reste intéressant, de temps en temps.
On découvre aussi Kerstin, qui nous est quasiment vendue comme une nouvelle compagne, et je n'aurai pas rejeté l'idée: on nous donne son histoire et son parcours juste assez pour la comprendre et pour avoir envie de l'adopter.
Mais surtout il y a Fitz, qui, bien que ses aventures commencent à tout doucement le changer et que l'on sente poindre un courage nouveau... continue à n'être tellement pas un héros et à tellement bien fonctionner sur le mode du "moi d'abord, on verra pour les autres ensuite".Et c'est vraiment intéressant d'avoir quelqu'un comme ça à bord: on ne peut pas vraiment le lui reprocher parce que son comportement est juste tellement... humain. Il a aussi ce mode de fonctionnement complètement crétin que je comprend bien parce qu'hélas je le partage, qui consiste à se dire que si on ignore un problème pendant assez longtemps il finira peut-être par se lasser et par s'en aller tout seul.